Small is beautiful : de la relation entre labels indépendants et majors

Small is beautiful : de la relation entre labels indépendants et majors

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Par Tomas Statius

Publié le

Fusion Acquisition

Et au cours des derniers mois, le bruit a couru que les mastodontes du secteur s’apprêtaient à miser sur de petites entités. Le PDG de Warner Music, Stephen Cooper, qui s’est payé l’historique Parlophone en février 2013, avait fait en février dernier des déclarations qui allaient dans ce sens :

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Beaucoup de labels ont eu des problèmes de capitaux récemment. C’est pourquoi je pense que les majors auront comme dessein d’acheter des indépendants plutôt que de voir les petits se renforcer entre eux.

Small is beautiful

L’exemple de Bromance featuring EMI : changement de cap ?

Sur Bromance, on ne fera jamais d’albums.

[La raison de ce partenariat provient de] la qualité grandissante des projets de nos artistes à qui nous devions offrir une équipe plus forte et plus grande pour défendre leur talent en France et à l’international. C’est cette conviction qui nous a permis de rejoindre les deux structures EMI et Savoir Faire au sein de ce partenariat.

Bromance, en tant que label indépendant, conserve sa direction artistique (Manu Barron et Brodinski) et sa propre distribution (via Idol). Notre partenariat avec EMI consiste à pouvoir  passer la main à une équipe plus expérimentée que nous sur les projets d’albums quand les artistes sont prêts. Bromance / Savoir Faire est en quelque sorte le labo de développement, qui inclut également la stratégie live des artistes.

Changement de cap ? Oui. Reste à savoir s’il sera couronné de succès. Et à ce sujet on ne peut que souhaiter succès à Bromance tant les dernières sorties du label ont soufflé un vent frais sur la scène musicale française.