AccueilArchive

Le concert de Jennifer Lopez au Turkménistan crée la polémique

Le concert de Jennifer Lopez au Turkménistan crée la polémique

Image :

JLo – La force, l’entrain

avatar

Par Tomas Statius

Publié le

Peu au fait de l’actualité géopolitique, Jennifer Lopez est allée jouer pour l’anniversaire du président turkmène Gurbanguly Berdymukhamedov. A l’insu de son plein gré. 

À voir aussi sur Konbini

Dans la longue liste des performances de stars américaines lors de fêtes privées d’oligarques douteux, celle-ci mérite une récompense. Pour la force du symbole d’abord, pour le ridicule ensuite et pour la récidive enfin.

Jennifer Lopez au Turkménistan

La narration dans un premier temps. Samedi dernier dans le luxueux complexe d’Azava, dans le sud de l’ex-république Soviétique du Turkménistan, la star Jennifer Lopez a livré une prestation de choix pour les 56 ans du président Gurbanguly Berdymukhamedov. Elle qui concluait son show par un, après avoir chanté “Joyeux Anniversaire” au président en tenue traditionnelle :

Ce fut un plaisir et nous vous souhaitons le plus heureux des anniversaires.

“Où sont mes followers Turkmènes ?”

Fraîchement arrivée à Achgabat, capitale du petit état de cinq millions d’habitants c’est un cinglant “Je me demande où sont tous mes followers de Turkménistan ! Tweetez-moi” que le chorégraphe de la chanteuse JR Taylor a lâché. Pas de réponses, et l’on comprend pourquoi. Comme le rapporte le quotidien The Guardian, le tweet a été depuis supprimé face à la montée du scandale.
Une preuve si l’en est de l’ignorance dans laquelle l’équipe se trouvait quant à la teneur du régime politique. Nuançons néanmoins :  l’AFP rapporte que le voyage de la chanteuse a été organisé par la compagnie nationale chinoise pour le pétrole (CNPC) pour qui elle devait chanter initialement. Avant de recevoir une invitation de dernière minute.
Pour finir plusieurs choses méritent d’être rappelées à l’égard de la chanteuse. Car loin d’être un accident de parcours, JLo n’en est pas à sa première performance douteuse.

JLo et les oligarques