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FestiVine #2 : The Peacock Society

FestiVine #2 : The Peacock Society

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Le Peacock Society Festival

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Par Sylvain Di Cristo

Publié le

FestiVine #2 : le Peacock Society


Accrobranche ou Peacock ?

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À peine arrivés, nous nous faisions déjà cette première réflexion : de par son lieu, sa disposition et ses services, le Peacock Society semblait beaucoup mieux organisé que le Weather Festival, dans lequel nous avions manqué de suffoquer. À quelques pas de la grande scène en plein-air, derrière de grandes baies vitrées, se trouvait une seconde scène qui s’apparentait à une énorme serre transformée en gigantesque warehouse. Un coin chill végétal en clair-obscur, des food-trucks et des stands boissons finissaient de donner à ce festival une atmosphère non seulement respirable, mais gonflée en fête.


Respirez un peu d’air festif

Il y avait de tout : des hérons cendrés, des mésanges charbonnières, des perroquets vaza, de belles gazelles de Mhorr chassées par des lions kényans, des vieux cerfs du Vietnam, des poissons-chats à la moustache bien taillée, et pas mal de kangourous australiens hyper-actifs. Bref, un véritable patchwork animalier qui confirmait le célèbre dicton : plus on est de fous, plus on rit.


Le zoo : scène extérieure

Côté musique, il y avait tout le gratin de la haute-société animale. Prédateurs house, electro, hip-hop, techouse, et techno, ils étaient venus des quatre coins du monde pour nous faire danser. Avec un pelage brossé, soyeux et électrique. Autant vous dire qu’ils étaient en forme et qu’il y en avait pour tous les publics.
Les herbivores tout d’abord, friands de house, se réunissaient devant Luciano, Joris Delacroix, Apollonia, ou encore le magistral set de Riccardo Villalobos. Les omnivores, eux, flânaient entre The Magician, TEED, Rone et Kaytranada, tandis que les carnivores — à l’affût du moindre beat techno — implosaient les yeux fermés sur les sets de Bambounou, Richie Hawtin, Shed, Gesaffelstein, ou encore Matthew Dear, venu sous son pseudonyme destructeur : Audion.


TEED à la scène Open Air Dancefloor


DJ Koze à la scène Warehouse Party


Riccardo Villalobos à la scène Warehouse Party

Toutes ces abeilles qui virevoltaient dans la ruche Peacockienne semblaient y trouver leur compte. Leurs ailes restaient le plus souvent accrochées dans les airs, mais on a pu observer certaines ouvrières fatiguées qui se reposaient quelques instants dans l’herbe, pendant que d’autres faisaient le plein en miel ou en pistil sucré (après un bon moment d’attente…) :


La bière, ce bien précieux

Les 6 heures du matin avaient sonné et c’était le moment de se rendre compte que ces deux jours étaient passés bien trop vite, que nous ne reverrions peut-être jamais ces artistes, et que nous serions bien restés un peu plus longtemps au sein de ce petit écosystème.


Un dernier Vine


Un au revoir avec Tale Of Us au Wanderlust

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