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Vidéo : grâce au Cirque du soleil, des drones se mettent à danser

Vidéo : grâce au Cirque du soleil, des drones se mettent à danser

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Par Anaïs Chatellier

Publié le

Le court-métrage Sparked réalisé par le Cirque du soleil nous propose un spectacle de drones dissimulés derrière des abat-jours. Et c’est très beau. 
Un homme répare tranquillement des lampes dans son atelier lorsque les plombs sautent. Plongé dans la pénombre puis éclairé par la lumière d’une lampe à huile, la magie peut commencer à opérer. Les abat-jours se mettent à voler et tel un maestro, l’homme les dirige pour un spectacle très poétique.
Une collaboration inédite (repérée par le Huffington Post) entre le très célèbre Cirque du Soleil et l’École Polytechnique de Zurich, sans effets spéciaux mais réalisée à l’aide de drones pour une chorégraphie qui évoque “l’intimité, l’émerveillement, la joie et la grâce“.

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“Un dialogue entre machines et êtres humains”

Dans une vidéo qui montre les coulisses du court-métrage, Welby Altidor, directeur artiste du Cirque du soleil, résume le projet :

On souhaitait explorer les possibilités offertes par la nouvelle technologie qu’est le quadrocoptère tout en essayant de lui donner un certain sens, une magie. Sublimer l’engin en quelque sorte. Ce qui était amusant, c’était d’imaginer tout ce qu’on pouvait y accrocher et ce qu’on pourrait éventuellement faire voler.

Si le Cirque du Soleil s’est occupé de la partie artistique de Sparked, cette performance n’aurait pas été possible sans l’aide de l’École polytechnique de Zurich qui fait des recherches sur les machines volantes depuis une quinzaine d’années. Raffaello d’Andrea, qui y enseigne, nous éclaire sur les aspects plus techniques :

À l’aide d’algorithmes développés ici, on peut contrôler plusieurs machines volantes avec une grande précision. Faire des trucs que de vrais pilotes seraient incapables de réaliser. On a rapidement saisi le potentiel du quadrocoptère. On peut explorer des endroits auparavant inconnus et imaginer un dialogue entre machines et êtres humains.

Il pose alors une question très intéressante : “Y a-t-il un futur pour ces engins au sein des arts de la scène ?” Il en est persuadé. Nous aussi.