Vidéo : une balade en BMX filmée en Super 8

Vidéo : une balade en BMX filmée en Super 8

Image :

Simone Barraco performs a 180 bus in Barcelona on march 22th 2014

photo de profil

Par Naomi Clément

Publié le

Photographe et vidéaste français, Hadrien Picard voue depuis son jeune âge une passion pour la photographie et les sports de casse-cou. Le BMX plus précisément. Depuis bientôt dix ans, il réalise des clichés pour le magazine Soul BMX mag, et participe régulièrement aux campagnes des marques qui comptent dans le paysage des sports de ride.
Aujourd’hui, Hadrien Picard dévoile un projet personnel, qui tend à la fois à rendre hommage à sa passion pour le BMX et à l’esthétique audiovisuelle des années 70 : “The 8mm project”. Accompagné du rider professionnel italien Simone Barraco, il a réalisé un court film entièrement shooté avec une caméra 8mm.

À voir aussi sur Konbini

Il y a quelques mois j’ai eu envie de réaliser un “tourné-monté” entièrement en super 8mm. L’idée était de ne faire aucun montage (excepté de mettre la musique) et de filmer tout dans l’ordre dans lequel on veut qu’apparaissent les images dans la vidéo finale.

Pas de triche possible

Ce concept, séduisant, implique de facto quelques contraintes : Simone Barraco et son vélo ont l’obligation de réussite dès le premier coup. “S’il rate, l’essai se retrouvera dans le film. Pas de montage, pas de triche possible“, explique Hadrien Picard. Un tournage quelque peu sous pression, donc.
En mars dernier, les deux passionnés ont ainsi passé trois jours sous le soleil de Barcelone à la recherche de spots, et de tricks à immortaliser en Super 8. Mais le concept étant ce qu’il est, le travail ne se résumait pas qu’au tournage : en amont, Hadrien Picard avait déjà tout prévu dans le moindre détail.

J’avais sélectionné en amont une musique avec laquelle j’avais “pré-monté” le film pas encore tourné. Je savais par exemple que l’intro devait faire 30 secondes, ce qui reporté à un rouleau de film de 15 mètres équivaut environ à 3 mètres.

Une fois le tournage fini, Hadrien Picard est rentré à Paris pour développer et scanner le film, qu’il a soigneusement importé dans son logiciel de montage pour recouvrir les plans de musique. Quelques légers ralentis plus tard (tout de même), nous voici de retour dans les 70’s.