Quelle dream team réunir pour monter votre première boîte ?
Quelle dream team réunir pour monter votre première boîte ?

Quelle dream team réunir pour monter votre première boîte ?

Par Konbini avec BNP Paribas

Publié le

Potes ou pas potes ? Jeunes disruptifs ou seniors accomplis ? Team géante ou effectifs réduits ? Nombreuses sont les questions à se poser quand on recrute sa première équipe. Pour y répondre et vous aider à lancer votre première boîte, Konbini et BNP Paribas vous filent quelques tips sur le sujet.

Cette fois-ci, vous y êtes. Vous avez des idées, vous avez réuni un peu d’argent et vous avez déposé les statuts : vous allez lancer votre boîte. En fait, il ne vous reste qu’à recruter votre équipe, ce qui n’est pas le moindre des défis. C’est même peut-être le plus complexe.

D’après une étude de CB Insights, le recrutement d’une mauvaise team serait ainsi responsable de près de 23% des lancements ratés de start-up, soit la troisième cause de fail après une absence de marché et le manque d’argent. Voici donc quelques règles à suivre pour optimiser votre capital humain.

Le moins, c’est le mieux

Même si votre ambition n’a aucune limite, la taille de votre équipe devra en avoir une. En fait, vous devez même vous forcer à recruter le moins possible et à vous contenter de l’absolu nécessaire. Chaque doublon, chaque profil inutile ou chaque pote en galère recruté pour filer un coup de main finira par devenir une source de frustration et une perte financière.

Mais une équipe réduite ce n’est pas seulement économique, c’est aussi plus efficace. Et pour cause, avec une petite team il est plus facile de trancher les décisions, de connaître tous ses employés et de les manager de manière personnelle. Bref, c’est incontournable pour démarrer.

Et même quand vous déciderez de recruter pour compléter votre pool de départ, faites-le pour acquérir des compétences que personne n’a ou pour soulager une charge de travail excessive. Vous aurez tout le temps d’avoir des milliers d’employés inutiles quand vous serez devenu le Steve Jobs français.

Bros, mais pas trop

Quand vous avez réfléchi à votre équipe, vous avez tout de suite pensé à vos potes. Peut-être même que certains d’entre eux font partie des co-fondateurs de votre projet. Par certains aspects, c’est certainement une bonne idée : vous avez confiance en eux, vous les connaissez bien et vous regardez dans la même direction.

Attention toutefois à ne pas laisser l’amitié détruire l’efficacité. Pour éviter cela, établissez des fiches de poste précises, des responsabilités bien arrêtées et un rapport hiérarchique clair. La question du “qui commande qui” est le plus grand défi d’une “boîte de potes”. Pensez aussi à bien définir qui sera salarié, qui sera actionnaire et dans quelles conditions cela peut évoluer. Tous ces éléments sont d’autant plus importants que l’équipe dirigeante est bien souvent le talon d’Achille des start-ups. Selon une étude de la chaire entrepreneuriale d’Harvard, ce sont les conflits qui s’y jouent qui coulent 65% de ces entreprises. Et ouais, quand même.

Quant à vos futurs recrutements, on aurait du mal à vous conseiller de la jouer boss à l’ancienne avec vouvoiement et distance de rigueur. Par contre, faites en sorte de ne jamais devenir trop intime avec vos employés. Pourquoi ? Parce que personne n’a envie d’engueuler ou de virer un pote si ça devient inévitable.

Des gens flex’ et des esprits agiles

Quelle que soit l’activité de votre boîte, sachez que dans ses premiers mois de vie, personne ne fera QUE son boulot. De la réparation du câblage électrique avec du ruban adhésif aux improbables problèmes juridiques dont vous n’auriez pas imaginé l’existence, les petites galères et les défis inattendus seront légion et tout le monde devra s’y coller à un moment ou à un autre. Il est donc essentiel de vous entourer de personnes volontaires, flexibles et débrouillardes.

Personne n’a besoin d’entendre des “Je n’ai pas signé pour ça” et autres “Ce n’était pas sur mon contrat” quand on a besoin d’un coup de main. Par extension, essayez de recruter des profils aussi divers que possible, ça réserve toujours de bonnes surprises.

Jeunesse, pas jeunisme

Débaucher des gens hyper expérimentés pour vous aider dans votre projet peut sembler très tentant. Toutefois, les seniors ayant l’habitude du confort professionnel et financier, souvent issus d’une autre génération et parfois peu enclins à réinventer leurs méthodes apprises dans un grand groupe, ne sont pas toujours de bons profils pour une boîte qui se lance.

Et pour cause : même si le défi les a tentés au départ, vos méthodes agiles, votre marketing disruptif et votre incapacité à offrir des salaires très élevés risquent de les déstabiliser, voire de les frustrer. À l’inverse, ils vous seront d’une grande aide quand il faudra développer et stabiliser votre activité. Repensez à eux à ce moment-là.

La personnalité avant le profil

Les meilleures écoles, les meilleurs stages, les meilleurs savoir-faire, voilà ce que toutes les entreprises du monde recherchent. Et à raison. Vous aussi d’ailleurs, sauf que ça ne doit pas être votre priorité. On l’a déjà assez dit : une start-up qui se lance fait face à des défis particuliers qui impliquent un état d’esprit particulier. Privilégiez donc les motivés aux ambitieux, et ceux qui veulent grandir avec vous à ceux qui se voient déjà très haut. Ce sont grâce à ces recrutements que vous éviterez au maximum les lâchages inopportuns qui pourraient être nombreux. Car n’oubliez jamais que 74% des actifs en poste (source : Jobvite Job Seeker 2016) sont prêts à partir pour un autre job et pour l’instant il vous faut les éviter. 

Quant à la personnalité de vos futurs team mates, faites confiance à votre sentiment plutôt qu’à une accumulation de lignes de CV. Attention, ne recrutez pas n’importe qui à n’importe quel poste pour autant. Laissez juste un peu de place à la surprise. Ce n’est pas très orthodoxe, mais ça fait souvent la différence.

L’importance d’alliés solides

Bien sûr, ceux avec qui vous allez bosser tous les jours sont essentiels, mais ils ne sont pas les seuls à l’être. Vos alliés extérieurs le sont tout autant. Investisseurs, mentors, banquiers ou encore services de maintenance IT, tous doivent être choisis avec le plus grand soin tant ils jouent un rôle capital dans le développement et le fonctionnement de votre entreprise. Plus important encore, ces alliés peuvent faciliter votre vie personnelle et vous éviter pas mal de soucis pouvant influer sur la qualité de votre travail quotidien. C’est notamment le cas avec BNP Paribas, qui vous propose de déposer votre dossier et de vous accompagner étape par étape, avec les meilleurs tips pour vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Bref, de quoi aider tous les entrepreneurs en herbe que vous êtes. 

Évidemment, ces règles sont à adapter à votre propre situation et une petite entorse ne signifiera pas forcément une faillite immédiate et brutale. Et cela parce qu’il y a un dernier élément à comprendre pour monter l’équipe de rêve de votre première boîte : elle ne sera pas parfaite et c’est tant mieux, c’est ce qui finira par faire sa force. Une fois que vous aurez accepté cette idée, tout sera plus facile.