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Avec Ylia, la scène électro barcelonaise débarque à Paris
Avec Ylia, la scène électro barcelonaise débarque à Paris

Avec Ylia, la scène électro barcelonaise débarque à Paris

Par Konbini avec Freixenet

Publié le

DJ et productrice, Ylia représente tout l’éclectisme que propose la scène électro barcelonaise et est une figure du premier club éphémère barcelonais, La FREIX, qui débarque à Paris les 8 et 9 juin prochains. Rencontre. 
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Ylia a évolué dans la scène underground barcelonaise depuis près de 20 ans aujourd’hui, mélangeant des musiques expérimentales à des sonorités plus “dancefloor friendly” comme elle aime à le dire. D’une adolescence structurée par le piano classique, il n’y a eu qu’un pas et un déménagement à Barcelone pour découvrir avec la musique électro un univers qui lui a permis d’explorer de nouvelles voies et de nouvelles formes d’expression.
Avec des sets mélangeant house, techno, électro qui reflètent son ouverture sur le monde et à l’international, Ylia fait aussi partie de cette génération d’artistes qui a du mal à se faire une place dans un pays qui peine à reconnaître les acteurs de la scène électro. Slasheuse, elle mixe, donne des cours de musique, travaille dans un magasin de musique, gère son émission sur la webradio DuBlad. Avec elle, nous avons fait un petit état des lieux de la scène électro espagnole à l’occasionde l’ouverture de la FREIX, le premier club éphémère barcelonais à Paris.

Être une artiste espagnole aujourd’hui, qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Cela signifie pas de stabilité de l’emploi, ni cadre juridique pour vous soutenir ou vous aider ou protéger votre profession.  Cela revient à ne pas se sentir appréciée et valorisée dans son propre pays en tant qu’artiste, comme peuvent l’être à l’inverse les artistes anglais, allemands ou américains par exemple. Et cela a pour conséquence que la majorité des artistes étrangers voient la scène espagnole comme peu remarquable alors qu’elle est de qualité. Sans parler d’une autre frontière qui est celle de la langue…

Est-ce qu’être une femme DJ aujourd’hui est différent de quand vous avez commencé votre carrière?

Comment a évolué la nuit à Barcelone depuis quelques années ?

Il y a une nouvelle vague de lieux qui ont ouvert et qui arrivent à combiner dans une programmation très intéressante des talents locaux et des artistes peu connus venus d’autres pays, comme le Laut, l’Estrany, le Moog… autant de lieux à taille humaine avec du charme.

Comment définirais-tu la scène barcelonaise par rapport aux autres villes d’Europe ? 

Cela dépend : par rapport à Berlin elle est très faible mais si on la compare à celle du Portugal, c’est plutôt bien ! Et par rapport à Paris… eh bien je ne connais pas encore la scène parisienne !

Tu termines aujourd’hui ta première production, c’est un nouveau pas dans ta carrière, comment vois-tu ton avenir ?

Qu’est-ce qui influence aujourd’hui ta musique ?

Mes amis, ma vie et toute la bonne musique que j’écoute sur Internet ou en live partout.

Quelles sont tes meilleures adresses pour sortir à Barcelone ? Et pour les after ?

J’aime le Moog et le Laut. Mais mes after sont généralement d’ordre gourmand avec un copieux petit-déjeuner comme ceux de la pâtisserie Hoffmann !

Et les spots pour se remettre d’une nuit blanche à Barcelone ?

C’est une bonne idée d’aller à la plage de Sant Pol (qui est à 30 minutes de la ville en train), ou si vous avez assez de force de marcher au Montjuic qui vous offre la plus magnifique des vues sur la ville.

Quelles sont les villes ou les spots où tu aimes le plus mixer dans le monde ?

J’adore Tel Aviv. Ils ont les meilleurs sound system avec lesquels j’ai pu jouer et le public est juste fantastique.

Que vas-tu faire quand tu vas venir mixer à Paris ? 

Malheureusement, je ne serai là qu’un jour et une nuit… et je dois travailler le lendemain !

Et alors où te suivre le reste de l’été ?