Warm Up : la pop délicate de Goodwood Atoms

Warm Up : la pop délicate de Goodwood Atoms

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Par Chayma Mehenna

Publié le

Qui êtes-vous ?

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Nous sommes Goodwood Atoms, un groupe indie-pop composé de 4 gars : Francis, Justin, Dawson et Joey… et nous mangeons beaucoup trop de pizzas.

D’où est-ce que vous venez ?  

Nous venons de la côte ouest du Canada, à Vancouver en Colombie-Britannique pour être exact.

Quand est-ce que vous avez commencé la musique ? Avec quel instrument ?

Francis a commencé à jouer de la batterie et de la guitare acoustique au collège, il enregistrait des chansons d’amour pour ses petites amies. Le voyage musical de Joey a commencé en apprenant absolument toutes les chansons des Beatles au piano. Dawson a commencé a jouer du violon lorsqu’il était très jeune, il est passé du classique à la musique folk en grandissant. Justin est le seul “véritable” musicien du groupe, il est allé au Berklee College of Music de Boston.

Est-ce que vous avez eu différents projets avant ?

Nous avons tous les quatre joué et écrit de la musique sur différents projets avant Goodwood Atoms. Francis a produit et travaillé avec de nombreux groupes dans son studio. Dawson a tourné en Amérique du Nord avec les Bear Mountain, en partageant les tournées avec Bloc Party et MS MR. Joey a eu un projet solo appelé “The Grizzly Connection” juste avant la formation de notre groupe. Quant à Justin, il a fait pas mal de collaborations, notamment en travaillant avec la pop star et pianiste chinoise Wanting Qu.

Quelles sont vos inspirations/influences musicales ?

Nous avons tous les quatre des inspirations très différentes, ce qui rend l’écriture de nos sons unique. Notre point commun, c’est vraiment celui de partager notre état émotionnel au travers de sessions “jamming”. On se nourrit de l’énergie de chacun. Nous sommes tous de grands fans de groupes comme Yeasayer, Beach House, Bonobo, Explosions in the Sky et en ce moment des camarades Ruby Empress de notre label Yunizon, et nous avons également beaucoup écouté Fleetwood Mac et Dean Martin (haha).

Comment est-ce que vous composez ? Décrivez-nous ce processus.

Parfois, tout commence par un loop de batterie que quelqu’un propose lorsque nous sommes en studio, nous y ajoutons alors nos propres instruments par-dessus. D’autres fois, cela provient de sessions d’improvisation que nous finissons par structurer. Par exemple notre single “Dreaming About” a pris un mois à être composé, tandis que “Into The Bay” a pris environ deux ans. Nous enregistrons quasiment tout dans notre propre studio, The Juniper Room, ici à Vancouver. Nous sommes très attirés par l’expérimentation de synthés analogiques, par le fait de bricoler l’environnement sonore, et les réverbérations.

Si vous aviez un conseil aux auditeurs pour écouter votre musique, quelles seraient les meilleures conditions ?

Avec notre nouvel EP “Place”, chaque titre a une condition particulière. “Into The Bay” et “Place” sont des morceaux plus introspectifs. Les meilleures conditions pour les écouter sont avec un casque, assis dans un parc un jour chaud d’été, en repensant à un amour perdu. “Dreaming About” est plus optimiste, il est possible de l’écouter avec des potes en plein road trip vers un lac, ou avant de partir en soirée en buvant des verres pour se me mettre dans l’ambiance.

Comment définiriez-vous votre projet ?

Avec Goodwood Atoms on essaye de matérialiser la symbiose que nous avons tous les quatre, et de la partager directement avec notre publique, que ce soit en live ou sur disque. L’objectif est de capturer l’émotion de manière sonore et de la faire résonner. Avec l’aide de notre label Yunizon, qui partage notre vision, nous avons l’impression d’avoir réalisé ce but dans notre nouvel EP “Place”.

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