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Warm Up : la douceur extrême de Miel de Montagne

Warm Up : la douceur extrême de Miel de Montagne

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Par Arthur Cios

Publié le

Dans Warm Up, on réalise un focus sur des artistes dont vous allez (sûrement) entendre parler dans les mois à venir. Aujourd’hui, une petite friandise de chez Pain Surprises, Miel de Montagne.

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Pas mal de second degré, un petit synthé assez doux, une voix aïgue avec pas mal de réverb, des paroles qui rentrent en tête assez rapidement : il n’y a pas à dire, la musique que pond ce mystérieux Miel de Montagne a quelque chose de saisissant. Simple, mais fichtrement efficace, ce premier clip sorti il y a deux mois nous avait emballés quasi automatiquement.

Le grand brun est de retour, avec une nouvelle vidéo pour accompagner son sublime titre “Slow pour mon chien” — une chanson d’amour écrite pour son chien qui va bientôt nous quitter. Une histoire d’amour avec un homme et un homme-chien, aboutissant, forcément, à un slow. Dans une maison de retraite de son village natal. Et pourquoi pas ?

En dehors du fait que sa musique est vraiment sublime, on était vraiment curieux d’en savoir plus sur ce drôle de personnage, dont vous allez entendre clairement parler dans les prochains mois, d’autant plus que son EP sortira assez prochainement. On lui a donc envoyé quelques questions, histoire de comprendre un peu mieux ce qui se cache derrière la douceur sucrée de Miel de Montagne.

Qui es-tu ?

Miel de Montagne, mais tu le savais déjà 😉

D’où est-ce que tu viens ?

D’un petit bled en ce moment, vers La Rochelle. Mais je suis né pas loin de Tours.

Quand est-ce que tu as commencé la musique ? Avec quel instrument ?

J’ai commencé vers l’âge de 5 ans la batterie, j’ai dû en faire pendant bien 14 ans. Et je n’utilise que des boîtes à rythmes maintenant…

Est-ce que t’as eu d’autres projets musicaux avant ?

Ho oui, plein, très différents ! À côté, j’ai toujours composé des petites mélodies simples (sur un vieux sampler Boss à l’époque) et sans le savoir, ça ressemblait déjà à la musique que je fais maintenant.

Quelles sont tes inspirations/influences musicales ?

En ce moment les plus grands comme Michael Jackson, Prince ou encore Bowie m’inspirent énormément pour la scène. Je réécoute tous mes disques d’ado du coup : les Doors, The Police, Hendrix, etc.

Mais sinon j’écoute beaucoup de pop indé qui se fait en ce moment, des gars qui ont mon âge à peu près comme Men I trust, Puma Blue, Sassy 009…

Comment est-ce que tu composes ? Décris-nous ce processus.

Je ne vais pas vous donner la recette de mon miel quand même ! En vrai, je laisse tourner une loop qui ne s’arrête jamais, ça peut partir d’un accord au synthé ou d’une boîte à rythme, et j’ajoute à chaque fois quelque chose en plus. C’est vraiment comme un jeu où le but est de trouver la mélodie dont tu te lasseras jamais, comme une ritournelle. Je fonctionne un peu comme un gars qui fait de la techno au final. Si la loop tourne toute la journée non-stop, ça veut dire que c’est une bonne chanson et là, je commence à écrire le morceau.

Mais il n’y a pas de règle, dernièrement j’ai fait 2-3 chansons juste avec ma guitare par exemple.

Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter ta musique, selon toi ?

En concert avec moi, là t’es bien je pense !

Comment définis-tu ton projet ?

C’est de la pop, j’entends par là de la musique accessible à tous, qui parle souvent d’amour et si les paroles sont simples à retenir, c’est pour qu’on puisse les chanter tous ensemble !