Vidéo : quand Johnny Depp et Amber Heard se font afficher par le gouvernement australien

Vidéo : quand Johnny Depp et Amber Heard se font afficher par le gouvernement australien

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Par Charles Carrot

Publié le

Accusé d’avoir introduit illégalement ses chiens en Australie l’année dernière, le couple d’acteurs a été officiellement condamné à une peine incluant une assez gênante vidéo de mea culpa.

Postée dimanche 17 avril sur une chaîne YouTube officielle du gouvernement australien, comme le relaie notamment Big Browser, la vidéo a de quoi faire sourire : dans une mise en scène laborieuse, qui fait gentiment penser à une prise d’otages, les époux Johnny Depp et Amber Heard vantent à contrecœur la beauté de l’Australie et de son écosystème. “L’Australie est une île magnifique, peuplée de plantes, d’animaux merveilleux. Elle est vierge de maladies qui sont courantes ailleurs sur le globe, c’est pourquoi elle a besoin de lois aussi strictes concernant la biosécurité” récite l’une. “Quand on enfreint une de leur lois, les Australiens le prennent sérieusement” déclame l’autre.
Telle est ainsi la peine décidée par la justice locale pour les actions d’Amber Heard, qui avait falsifié un formulaire des douanes australiennes. Rejoignant Johnny Depp sur le lieu tournage du prochain Pirates des Caraïbes, l’actrice avait sciemment omis de déclarer les Yorkshires terriers du couple, qu’elle apportait dans ses bagages. Or l’Australie impose une réglementation stricte concernant l’entrée d’animaux sur son territoire, afin de limiter la propagation d’éventuelles épidémies.

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Une manière efficace de mettre la législation en lumière

Après des mois de bataille juridique, Amber Heard avait finalement décidé de plaider coupable et de s’excuser afin d’éviter le risque d’une condamnation bien plus lourde : l’accusation “d’importation illégale d’animaux” a aujourd’hui été abandonnée mais elle aurait pu lui valoir jusqu’à dix ans de prison. Ayant pleinement conscience de l’importance médiatique des deux acteurs, la magistrate en charge du dossier, Bernadette Callaghan, a jugé que cette vidéo serait “bien plus bénéfique pour le pays” que n’importe quelle autre condamnation – et, en effet, voilà une manière très efficace de mettre en lumière la législation australienne en matière de “biosécurité”.
Imposé par les autorités, le texte sonne comme une punition d’école primaire. La morale de l’histoire semble très claire : pour ne pas s’exposer à une telle humiliation en ligne, mieux vaut déclarer toutes ses possessions avant d’entrer sur le territoire australien. C’est d’ailleurs exactement l’avis du ministre de l’Agriculture et vice-Premier ministre australien Barnaby Joyce, qui a expliqué n’avoir “pas du tout honte” d’avoir participé à l’enregistrement de la vidéo, encourageant même son partage sur les réseaux sociaux.