Vidéo : l’étonnante accolade entre Madonna et Luz au Grand Journal

Vidéo : l’étonnante accolade entre Madonna et Luz au Grand Journal

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Par Louis Lepron

Publié le

Sur le plateau du Grand Journal, Antoine de Caunes a fait se rencontrer Madonna et Luz.
Ce lundi 2 mars, Madonna était en promotion. Le Grand Journal avait sorti le tapis rouge pour la pop star, promouvant la chanteuse rédactrice en chef de l’émission, et n’hésitant pas à la faire parler autant de son dernier album que de l’actualité politique et internationale. Au beau milieu d’une séquence longue de 40 minutes, Antoine de Caunes a alors réservé une surprise à la chanteuse : une rencontre avec Luz.

La raison selon l’animateur ?

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Vous avez soutenu Charlie Hebdo, vous êtes l’une des premières à avoir affiché “Je suis Charlie” sur votre compte Instagram. Ce soir, on a envie de vous faire rencontrer l’une des figures historiques de Charlie Hebdo, Luz.

S’ensuit alors une franche accolade entre les deux protagonistes. Un moment de télévision étonnant qui voyait un dessinateur d’un journal hebdomadaire satirique français de gauche dans les bras d’une star connue pour avoir vendu plus de 300 millions d’albums dans le monde. Forcément, ça fait son effet.
La chanteuse a notamment déclaré :

Je pense que vos vies n’ont pas été perdues en vain […]. Ces individus suivent les empreintes de géants, d’autres héros qui sont morts parce qu’ils ont défendu leurs droits, alors bravo.

Un climat “d’intolérance grandissante” en France

Comme le souligne Le Huffington Post, Madonna a aussi évoqué ses “relations” difficiles avec le Front National, elle qui avait posé une croix gammée sur le front de Marine Le Pen lors de la diffusion d’une vidéo dans le cadre de sa tournée de 2012, en lien avec le titre “Nobody Knows Me”. En 2014, elle avait affirmé être inquiète de la progression du parti d’extrême droite en France et, pas plus tard que la semaine dernière, s’était dite, au micro d’Europe 1, effrayée par un climat “d’intolérance grandissante” dans l’hexagone.
Elle déclarait dans ce même entretien qu’elle avait peur de “l’antisémitisme, cette vieille rengaine aryenne, cette façon d’être, de penser, d’agir dans un climat de peur extrême”.
Et de conclure :

La France était le pays qui avait le premier accepté les gens de couleur, qui avait accueilli des artistes comme Joséphine Baker, comme Charlie Parker, des écrivains, des peintres… Bref je rappelais que la France avait été une terre d’asile pour tous ces gens-là, que la France avait encouragé la liberté, sous toutes ses formes, au cinéma, dans les arts en général. Et que malheureusement, cet esprit avait complètement disparu.