Trois films avec des stéréotypes racistes, qui ne passeraient plus aujourd’hui

Trois films avec des stéréotypes racistes, qui ne passeraient plus aujourd’hui

photo de profil

Par Damilola Animashaun

Publié le

Les temps changent, et pas toujours pour le pire.

À voir aussi sur Konbini

Tout ne va pas si mal dans le monde d’aujourd’hui. La tolérance envers les stéréotypes et le racisme larvé a fondu comme neige au soleil. Ce qui fait que les studios hollywoodiens ont de plus en plus de difficultés à sortir indemnes des critiques sur les représentations stéréotypées qu’ils nous ont proposées dans le passé.

Le monde a évolué, et à l’époque certaines situations étaient jugées utilisables pour leur ressort comique, au détriment du racisme “soft” qu’elles déployaient. Il paraît difficile aujourd’hui de comprendre ce qui était si drôle dans ce manque de respect affiché envers certaines personnes, en raison de leur couleur de peau, de leur sexe ou de leur sexualité.

(via giphy)

C’est pour ça qu’on vous a concocté une liste de trois films qui ne passeraient pas s’ils sortaient aujourd’hui :

Mean Girls ou Lolita malgré moi

Bien que ce film soit devenu un classique, il décroche le pompon en présentant l’Afrique comme un pays. On a un peu compris que Cady et sa famille venaient d’Afrique, vu que c’est mentionné seulement un milliard de fois. Mais où en Afrique ? Ah, et aussi, Cady parle swahili à la première personne noire qu’elle voit…

Bringing Down The House ou Bronx à Bel Air

Dans cette (assez mauvaise) comédie romantique, chaque personnage blanc est riche et bien sous tout rapport, tandis que chaque personnage noir vient du “ghetto” et est un criminel. Comme c’est original !

Coming to America ou Un prince à New York

Le succès de ce film a fait que l’image complètement déformée de l’Afrique qu’il donne à voir est encore largement diffusée chez les Américains d’aujourd’hui. Même si on le pardonne un peu parce que l’intelligence féminine est bien représentée, les accents forcés, la garde-robe ridicule et une certaine “africanité” générale surjouée en font un “no-go film”.

À lire -> “Les Asiatiques ne sont pas expressifs” : le whitewashing justifié par un directeur de casting