Vidéo : la session lumineuse de The Districts

Vidéo : la session lumineuse de The Districts

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Par Louis Lepron

Publié le

La Blogothèque est allée à la rencontre de The Districts, groupe américain au rock aiguisé. Retour sur une formation nonchalante pour une session lumineuse.
Ils ont pour la plupart des cheveux longs, sont originaires d’une petite ville, Lititz, proche de Philadelphie, et proposent en 2015 un rock dans la pure tradition américaine. A Flourish and A Spoil, leur premier essai, sortira au mois de février. Mais il faut remonter à une certain concert, organisé en 2014, pour mieux saisir le parcours de cette formation.
Nous sommes au mois de mars. À Austin, Texas, l’heure est au festival de South by Southwest. Parmi les dizaines de groupes programmés, The Districts sort difficilement du lot, en tout cas avant leurs premières notes. La surprise est telle sur les réseaux sociaux après le dernier morceau que personne n’a eu la présence d’esprit de filmer le groupe. Sur YouTube, aucune trace du gig.
Alors que chacun y va de son commentaire, leur avenir se charge du reste : leur musique, coincée entre leur nonchalance, la voix de leur lead singer qui se rapproche d’un Caleb Followill (Kings of Leon) au mieux de sa forme, la nostalgie de leurs compatriotes Dinosaur Jr. et le grunge de Nirvana, trouve écho du côté du label Fat Possum (Yuck, The Black Keys, Andrew Bird). Et leur titre “4th and Roebling”, aujourd’hui en première ligne de leur album, touche là où le rock des contrées américaines fait toujours mal :
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Alors qu’ils sont de passage à Paris, et en concert ce 2 février au Pop-Up du Label, les mecs de la Blogothèque, toujours dans les bons coups, leur ont quémandé une session acoustique. Au programme, “Suburban Smell” et “4th and Roebling”. Un plaisir lumineux.

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