7 conseils pour devenir le roi du court-métrage sur mobile
7 conseils pour devenir le roi du court-métrage sur mobile

7 conseils pour devenir le roi du court-métrage sur mobile

Gondry, Soderbergh, Park Chan Wook… autant de grands réalisateurs qui ont brillé avec leur film sur mobile. A l’occasion de la 13ème édition du Mobile Film Festival organisé avec BNP Paribas, 50 réalisateurs en herbe tentent leur chance pour prendre la relève. Et si l’année prochaine c’était vous ? A travers 7 talents prometteurs, Konbini vous donne quelques tips pour devenir le prochain maitre du court-métrage.

Avec plus de 1000 films envoyés depuis les 4 coins du Globe, le Mobile Film Festival, en partenariat avec BNP Paribas, commence à peser dans le game et s’avère être un vrai tremplin pour beaucoup de lauréats. Sur le principe “d’une minute, un smartphone, une histoire”, les participants proposent des histoires courtes, très créatives et encrées dans l’actualité. En attendant votre chance, encouragez-les en votant pour le Prix du Public (jusqu’au 27 février) et découvrez nos meilleurs conseils. 

#1 Le storytelling ou l’art de bien raconter une histoire

Avoir une bonne histoire, c’est bien, savoir la raconter, c’est mieux. Avec Café gourmand, Arthur, Hilaire et Antoine proposent, en mode GoPro, deux versants d’une réalité grinçante : le harcèlement au travail. Au cœur de l’actualité, c’est un des sujets les plus traités cette année selon Bruno Smadja, fondateur du festival : “Cette année, beaucoup de courts-métrages se font écho. Ils parlent de harcèlement, de violence, d’immigration, d’amour 2.0.”

#2 Des images choc pour un message engagé

Parfois, l’image est plus forte que le message. A Vil Prix de Sheriya Twana raconte l’histoire de Kabaye, un jeune africain vendu aux enchères. Tandis que l’on voit le jeune homme, une chaîne autour du cou et le visage face caméra, Bruno Smadja explique : “Là, tout se joue dans son regard. On entend les médias en fond sonore parler du conflit, mais lui ne faiblit pas.” L’esclave ne lâche pas prise à mesure que les enchères baissent. C’est une sorte de Vénus noire du XXIe siècle.

#3 Petits moyens, grande technique

Si tu es un geek, en une minute et avec peu de moyens, tu peux faire du Spielberg. Fusil en main et poudre aux yeux de Simon Leclercq est un film en stop motion dénonçant l’absurdité de la guerre. Des soldats en plastique, un décor au poil et des voix off bien travaillées : on n’y voit que du feu ! “Une minute, c’est très court mais ça nécessite quand même un regard, une composition. C’est dans la contrainte que la créativité peut s’exprimer”, estime Bruno Smadja.

#4 Avoir de bons acteurs

Eh oui, n’oubliez pas que c’est du cinéma. En une minute avec un téléphone, on peut faire l’impasse sur l’ingé son, les cadreurs et les éclairages, mais il n’y a pas de bon film sans de bons acteurs. C’est encore plus vrai si le format est court. Il faut que le spectateur y croie tout de suite, que le jeu soit bon dès la première seconde. Avec Sur le fil, Marc Ory a choisi deux acteurs surprenants qui jouent un couple infidèle confronté au jeu de la vérité. Il n’y a que trois plans, un long monologue et un lit. Bien joué.

#5 Tout miser sur la BO

Tout bon film qui se respecte a une bonne BO. Pour un court-métrage, celle-ci instaure une atmosphère, colore une scène et donne du relief. Dans Salauds de pauvres, Gab Ariñ fait de la BO le centre du film qui devient alors une chanson, une comédie musicale dénonçant l’univers des start-up. Se situant à mi-chemin entre Chantons sous la pluie et La La Land, le Français réalise de belles pirouettes musicales dans un appart où l’on danse et on se moque de la société d’aujourd’hui.

#6 Être maître dans l’art du twist

Split, Shutter Island, Cold Boy : ces films nous mènent brillamment sur de mauvaises pistes pour mieux nous retourner le cerveau par la suite. Avec Allo, Henry Blache réalise l’exploit en 60 secondes : nous sommes à Paris, une jeune femme commande deux pizzas au téléphone sur son lit pendant que son mec regarde la télé. Son visage ne trahit aucune émotion, c’est la voix de son interlocuteur qui interpelle : « Je voudrais une napolitaine et une chorizo. Très bien madame, restez calme, la police arrive. Ne faites mine de rien. »

#7 Sim-pli-ci-té

Faire simple au cinéma, c’est toujours le plus difficile. Et souvent, ça demande beaucoup de travail. Brother de Boldbaatar Baasanjav a été tourné en Mongolie et relève parfaitement le défi. “C’est peut-être le film le moins travaillé en apparence, mais c’est le plus touchant. N’oublions pas que ce sont les films les plus simples qui sont souvent primés”, nous avoue Bruno Smadja.

Maintenant que vous êtes parés pour reconnaître les courts-métrages les plus prometteurs, faites votre choix en votant jusqu’au 27 février pour le Prix du Public sur le site mobilefilmfestival.fr. Il sera décerné par BNP Paribas le 13 mars prochain, lors de la grande soirée de remise des Prix. Et qui sait, vous serez peut-être le prochain à saisir votre smartphone et à nous livrer votre plus beau chef-d’œuvre !