Nikon Film Festival : les 10 courts métrages préférés de la rédaction

Nikon Film Festival : les 10 courts métrages préférés de la rédaction

photo de profil

Par Naomi Clément

Publié le

Plus de 1000 courts-métrages sont en lice pour remporter les prestigieux prix de cette 6ème édition du Nikon Film Festival. Et comme il est temps de voter, Konbini vous présente sa sélection, selon des critères chers à la rédaction.

À voir aussi sur Konbini

Comme chaque année, le thème du Nikon Film Festival ouvre une porte à l’interprétation et l’imagination. Depuis le 15 octobre, c’est sur “Je suis un geste” que les réalisateurs plus ou moins amateurs ont planché pour nous raconter une histoire en 140 secondes maximum. Au total, 1056 films ont été proposés, et vous avez jusqu’au 15 février pour soutenir vos films préférés.

Parfois drôles, souvent lourds de sens, voici ceux qui nous ont le plus touchés, surpris et surtout, ceux auxquels nous croyons.

Meilleurs costumes et décors

Je suis Fortune Guru, un film de Thomas Scohy. Le pitch :

Le Fortune Guru Chandramukhi Saravana Krishnagiri Maharaja répond à toutes vos questions. Résultats garantis. Reçoit sur rendez vous 7j/7.

Meilleure comédie

Je suis une poignée de main, un film d’Aurélien Laplace qui revient non sans humour sur l’historique poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin devant Bill Clinton, le 13 septembre 1993 à Washington.

Meilleur acteur

Je suis musulman et homosexuel. Réalisé par Johan Amselem, il cherche à rendre compte de l’intolérance à laquelle doivent faire face, encore aujourd’hui, certains homosexuels – y compris celle de leur propre famille.

Meilleure ambiance sonore

Je suis une évasion, un film de Pier Pow qui rappelle à quel point ces petits bruits du quotidien sont importants.

Meilleure anticipation

Je suis Tunisie 2045, un film de Ted Hardy-Carnac qui traite avec force de la situation des réfugiés en Europe.

Meilleur drame

Je suis la mémoire du geste, un film de Minui. Le pitch :

Après une violente agression, une jeune femme perd la vue, mais dans son sommeil, certains gestes de sa vie passée subsistent… (Attention certaines scènes peuvent heurter la sensibilité d’un jeune public)

Meilleure image

Je suis une vanité, un film signé Les Derniers, pensé “suite aux évènements survenus en France en 2015“.

Meilleur coup de théâtre

Je suis rétro, un film de Stéphane Colle sur l’industrie du 7ème art.

Meilleure atmosphère

Je suis un réflexe, un film de Zulma Rouge qui conte “l’histoire d’un homme que la routine et la banalité de sa vie ont rendu aigri, inexpressif et insensible“.

Meilleur message

Je suis le machisme ordinaire, un film poignant de Fabrice Roulliat qui pointe du doigt le laxisme dont peuvent parfois faire preuve certains face aux agressions sexuelles (et ce dès le plus jeune âge).

Retrouvez tous les films en lice ici, et n’oubliez de voter pour les courageux qui se sont lancés, vous avez jusqu’au 15 février !

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Nikon.