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5 trucs à savoir sur Soko, l’inclassable chanteuse irrésistiblement attirée par le cinéma

5 trucs à savoir sur Soko, l’inclassable chanteuse irrésistiblement attirée par le cinéma

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Par Lucille Bion

Publié le

À l’occasion de la sortie de La Danseuse, Konbini se penche sur Soko, jeune chanteuse endeuillée qui n’a jamais caché son amour pour le cinéma. 

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Sorti ce mercredi 28 septembre mais présenté à Cannes en mai dernier, La Danseuse, le premier long de Stéphanie Di Giusto sert sur un plateau un casting incroyable : Soko, Gaspard Ulliel, Lily-Rose Depp, Mélanie Thierry, Denis Ménochet, Louis-Do de Lencquesaing et François Damiens.

Konbini s’intéresse aujourd’hui au parcours de la chanteuse Soko, qui affiche ces temps-ci une grosse actu ciné. Actuellement à l’affiche de Voir du pays et de La Danseuse, donc, elle jouera prochainement dans Memoria, un film indé américainaux côtés de James Franco et Thomas Mann.

Sortie de l’ombre en 2012 grâce à son tube “I’ll kill Her” (qu’elle déteste !), un appel au meurtre à la saveur délicate, elle est devenue une superstar en Scandinavie. Désormais presque plus présente sur le grand écran que dans les studios, Stéphanie Sokolinski semble avoir plusieurs vies. Cinq points pour décrypter la petite punkette, fragilisée par son enfance :

1. La mort de son père l’a fait grandir très vite

Soko est née en 1985 à Bordeaux d’un père russo-polonais et d’une mère franco-italienne. Elle a enterré son père, victime d’une rupture d’anévrisme, alors qu’elle avait à peine cinq ans. Un soir, il s’est couché et ne s’est jamais réveillé. Depuis, elle ne cesse de clamer sa peur de la mort et cherche à vivre ses journées à fond.

Cette expérience traumatisante aura évidemment une influence sur sa vie : hypersensible et angoissée, Soko quitte le domicile familial à 16 ans pour se rendre à Paris et faire du théâtre. Depuis, elle vagabonde entre Los Angeles, Paris, Londres et New York.

2. Une enfant brillante et hyperactive

La mort de son père a poussé la jeune Bordelaise à s’isoler. De nature très solitaire, Soko était une enfant différente et ne sortait presque jamais de sa chambre. Elle n’avait aucun ami dans sa petite campagne et ne faisait qu’écouter de la musique, notamment Yesterday des Beatles, sa première découverte. Élève brillante mais dyslexique, elle était aussi hyperactive. Encore aujourd’hui, la jeune femme fantasque explique qu’elle est incapable de déjeuner avec plus de trois personnes et fait constamment des crises d’angoisses.

3. “Kissing Bandit” pour First Kiss

“Kissing Bandit” (le surnom de Soko) s’est laissée prendre au jeu de Tatia Pilieva. Dans First Kiss, le célèbre court métrage en noir et blanc de la réalisatrice géorgienne, Soko a mis sa musique en bruit de fond : We Might be Dead Tomorrow. Le but du court métrage est d’illustrer les réactions de 20 inconnus qui s’embrassent. La chanteuse est une amie de Melissa Cocker, ambassadrice de la marque américaine de prêt-à-porter Wren, à l’origine de First Kiss.

Soko a décidé de participer activement au projet et a elle-même embrassé une inconnue pour essayer de comprendre ce qu’est l’acte du premier baiser. Elle s’est livrée au Huffington Post sur son expérience :

“J’avais probablement l’air un peu gênée parce que j’étais sur le point d’embrasser quelqu’un que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam devant 20 personnes à 9 heures du matin. C’est moi qui ouvrait le bal et je n’avais pas la moindre idée de ce que je faisais ni combien de temps je devais le faire. De manière assez surprenante, l’expérience aura été à la fois géniale et étrange.”

4. Le cinéma, son premier amour

Si Soko a signé deux albums (I Thought I was an Alien, en 2012, puis My Dreams Dictate My Reality en 2015), elle compte désormais une vingtaine de films à son actif, notamment Her, de Spike Jonze, et Bye Bye Blondie, réalisé par l’écrivaine Virginie Despentes.

Ses premiers pas à l’écran remontent à 2004, dans Clara, cet été-là, un film de Patrick Grandperret. Soko incarne Zoé, la meilleure amie du personnage principal, Clara (Selma Brook). Elle va essayer de séduire Zoé, qui la repousse, mais elle ira se consoler dans les bras de Sonia (Salomé Stévenin) :

5. Une femme en vue

Apparemment très sollicitée sur les réseaux sociaux, Soko assume complètement sa sexualité. Bissexuelle, elle n’a jamais cherché à cacher son tableau de chasse. D’ailleurs, cette année, lorsqu’elle présentait La Danseuse sur la Croisette, elle a dû encaisser, devant les caméras, l’infidélité de son ex Kristen Stewart, qui s’est affichée avec Alicia Cargile. Soko qui filait le parfait amour depuis plusieurs semaines avec l’actrice de Personal Shopper a appris en même temps que les médias les écarts de sa copine.

C’est surtout grâce à son histoire personnelle que Soko est devenue une grande dame, un modèle de réussite et d’acharnement. Torturée et irrésistible, la petite punkette, est devenue une artiste à part entière, aussi légitime dans la musique que dans le cinéma.