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Retour sur l’histoire de la Xbox 360 en dix jeux iconiques

Retour sur l’histoire de la Xbox 360 en dix jeux iconiques

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Par Arthur Cios

Publié le

Gears of War (17 novembre 2006)

Halo 3 (26 septembre 2007)


Dire que Halo 3 était attendu au tournant est un euphémisme : il passait après deux opus qui avaient relancé le genre du FPS sur console, énormément contribué aux ventes de la première Xbox et imposé Microsoft comme un acteur majeur du jeu multijoueur en ligne. La fin abrupte et expédiée de Halo 2 avait laissé les fans du Master Chief sur leur faim et sa suite se devait de convaincre tout le monde, de conclure une trilogie. D’où ce slogan grandiloquent martelé par l’équipe marketing du jeu : “Finish the fight“.
S’il n’a pas tenu toutes ses promesses — il n’était pas très beau même pour l’époque — Halo 3 était néanmoins une énorme exclusivité pour la console et posait un nouveau standard pour la saga. Entre sa campagne solo au final inoubliable et son multi nerveux et varié, il y avait clairement de quoi se faire plaisir. Et la musique est maboule. Halo 3 est important aussi car il est le dernier opus numéroté développé par les créateurs de la série, Bungie, partis ensuite bosser sur Destiny pour Activision.

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Call of Duty 4 : Modern Warfare (9 novembre 2007)

Mass Effect (23 novembre 2007)


Il est l’un des joyaux de l’ère Xbox 360, révolutionnant la console deux ans après sa sortie et la plaçant en position de force. Largement acclamé par la critique, des sites spécialisés (en 2011, Jeuxvidéo.com le classait à la 6ème place de ses meilleurs jeux de tous les temps) au public, vendu à plus de deux millions d’exemplaires à travers le monde – l’une des plus grosses performances dans l’histoire de la console, Mass Effect fait partie de ces rares jeux à aussi bien introduire une nouvelle licence. Et se faire une place à cette période là ne fut pas facile : face au jeu de BioWare, d’autres gros blockbusters du même genre sortaient pratiquement dans le même temps. De quoi faire peur à toute licence qui se lance, mais pas à Mass Effect.
Un monument, tant par son vaste monde ouvert que son système de combat à la troisième personne plongeant le joueur, à travers des personnages charismatiques, dans un univers au design léché tout au long d’une intrigue à la trame à la fois dense et très bien ficelée. Tous les ingrédients pour un jeu emblématique y sont réunis, en ajoutant la musique qui s’accorde parfaitement à l’ambiance du jeu, les séquences émotionnellement prenantes et psychologiquement marquantes avec des dialogues riches, le gameplay, les nombreuses missions secondaires. Ajoutez à cela la crédibilité du monde que l’on nous propose et ses problématiques, et obtenez un chef d’œuvre. La fin d’un jeu est la cerise qui octroie l’excellence au gâteau, laissant un goût agréable au joueur qui en découd enfin avec une éprouvante mission, le temps de mâchouiller son impatience jusqu’à la sortie de la suite : tout cela, Mass Effect l’a compris.

Grand Theft Auto IV (29 Avril 2008)


Après un épisode dans un Miami fictif (Vice City) en 2002 et un autre en Californie (San Andreas) en 2004, le très attendu Grand Theft Auto IV n’a pas déçu — même si le jeu se vendra moins que le V, grand succès incontestable de Rockstar Games. Il n’en reste pas moins que les déambulations de Niko Bellic ont laissé une certaine empreinte dans la mémoire des fans de la franchise, et des autres.
Plus sérieux, plus sombre, plus engagé aussi, les différents aspects drôles typiques à GTA du genre “voler une Stinger pour foncer vers un tremplin” sont quasiment inexistants ici. Et tant mieux. Place à la grisaille new-yorkaise, aux illusions portées par le rêve américain, sous le prisme d’un ancien malfrat malmené par l’envie de ne plus reproduire les erreurs du passé tout en étant obligé d’enfreindre la loi pour survivre. Il y aurait tant à dire sur ce jeu… D’ailleurs, un livre y est même dédié. Dans tous les cas, même s’il est également sorti sur PC et PS3, c’est un titre qu’une grosse partie des joueurs de Xbox a saigné jusqu’à la fin. Un incontournable qui a définitivement marqué l’histoire de la console.

Fable 2 (24 Octobre 2008)

Alan Wake (14 Mai 2010)


Les studios Remedy Entertainment étaient jusqu’alors connus pour avoir pondu en 2001 une oeuvre qui révolutionnait à sa façon les jeux vidéo d’action, Max Payne (qui se paye d’ailleurs une réédition sur PS4 le 22 avril). Une fois le bébé refilé à Take Two (Rockstar), la société finlandaise planche sur un nouveau concept : Alan Wake. Et ça ne rate pas.
En exclu pour Microsoft, le jeu sorti mi-2010, après cinq ans de leasing, reports et changement de fond comme de forme, est une énorme claque. L’histoire de cet écrivain paumé qui se retrouve confronté à la disparition de sa femme et à l’apparition de forces obscures sur la ville visiblement inspiré par son dernier roman est digne d’un film hollywoodien. Et les inspirations/références ne manquent pas, de Stephen King à Twin Peaks en passant de manière très large sur le cinéma d’horreur. Bref, un jeu culte (qui aura peut-être une suite ?).

Forza 4 (14 Octobre 2011)


En 2005, le premier Forza Motorsport sur Xbox servait de réponse appliquée de Microsoft au fabuleux Gran Turismo 4 sur PlayStation 2. Six ans plus tard, le studio Turn 10 ne plaisante plus et offre à la Xbox 360 une simulation automobile plus complète, plus belle et plus agréable à jouer que l’ensemble de la concurrence : Forza 4.
Absolument somptueux, le jeu propose notamment un catalogue délirant de 500 véhicules et se paie le luxe de devenir la nouvelle référence du genre, détrônant pour de bon la franchise de Sony. Tellement exhaustif que l’opus suivant sur Xbox One en décevra beaucoup ; il faudra attendre Forza Motorsport 6 – en 2015 ! – pour le voir enfin dépassé.

Batman : Arkham City (20 octobre 2011)


La relation entre Batman et le monde du jeu vidéo fut quelque peu difficile… jusqu’à l’arrivée d’un vent de fraîcheur enfin à la hauteur des attentes bouillantes des gamers. Si Arkham Asylum, paru en 2009 sur 360 et PS3, était un (très) bon début, l’histoire du Chevalier noir a pris un tournant considérable avec Arkham City, sorti sur la console de Microsoft deux années plus tard.
Un Batman suréquipé et surdéterminé, une panoplie d’ennemis sanguins dont l’incontournable Joker, davantage de gadgets, un scénario plus poussé, un gameplay souple et efficace, des graphismes quasi-irréprochables et enfin un univers sombre parfaitement construit autour d’un Batman qui l’est tout autant : le jeu de Rocksteady, que l’on peut remercier et féliciter pour avoir brillamment relancé Batman avec Asylum puis notre cher Arkham City, est de loin meilleur que l’ensemble de ses prédécesseurs.

The Elder Scrolls V : Skyrim (11 Novembre 2011)