Le réalisateur de L’Exorciste a filmé un vrai exorcisme pour son nouveau projet

Le réalisateur de L’Exorciste a filmé un vrai exorcisme pour son nouveau projet

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Par Amanda Adame

Publié le

Et on vous met au défi de ne pas avoir envie de découvrir le résultat.

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Le réalisateur William Friedkin a donné des cauchemars à toute une génération dans les années 1970 avec ce qui reste considéré aujourd’hui comme un des meilleurs films d’horreur de tous les temps : L’Exorciste.

En 1973, quand il a tourné le film, il n’avait en réalité jamais assisté à un exorcisme dans la vraie vie. Plus de 40 ans plus tard, il a décidé qu’il était temps. Selon Variety, il a documenté cette expérience pour son dernier projet baptisé The Devil and Father Amorth (Le diable et le Père Amorth). Et si l’on en croit les critiques, le résultat est terrifiant.

(via giphy)

Le documentaire en question plonge dans le monde des exorcismes tels qu’ils sont pratiqués dans la vraie vie par le père Gabriele Amorth, qui s’avère être un fan du film L’Exorciste. William Friedkin a donc obtenu en exclusivité l’autorisation d’assister à l’exorcisme que le père Amorth pratiquait sur une femme italienne pour la neuvième fois. Il raconte :

“C’était terrifiant. J’ai commencé par avoir peur de ce qui pourrait se passer, avant de ressentir une grande empathie pour la douleur et la souffrance de cette femme.”

William Friedkin a filmé la scène à soixante centimètres du prêtre et de l’exorcisée, sans équipe technique ni lumière. Il a ensuite montré les images à un groupe d’experts américains, constitué de chirurgiens neurologues et de psychiatres, mais aucun d’eux n’est parvenu à diagnostiquer la pauvre femme. “Ils pensent que tout vient de son esprit, mais, comme il est dit dans le film, ils n’ont jamais vu des symptômes de ce type“, commente le réalisateur.

Le documentaire vient d’être dévoilé en avant-première au festival du film de Venise, il faudra donc patienter un peu avant que William Friedkin puisse terroriser toute une nouvelle génération de cinéphiles.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet