Pour ses deux décennies d’existence, Placebo embarque pour une grande tournée à travers l’Europe. D’après Brian Molko, ce sera l’occasion de jouer de vieux titres.
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Qu’il est loin, le temps où Placebo sortait son premier album, peu après avoir explosé lors d’une tournée en première partie de l’immense David Bowie. Vingt ans exactement, en fait. Le groupe de Brian Molko et Stefan Olsdal célèbrera en 2016 à travers une tournée européenne de 37 dates la longévité de sa carrière, s’attardant pour quatre concerts en France, un en Suisse et un en Belgique.
Intitulée sobrement 20 Years Tour, cette tournée s’offre un site Web dédié, sur lequel acheter les billets : coup d’envoi mercredi 16 mars à 10 heures pour des préventes et mise en vente officielle vendredi 18 mars à la même heure. Cet évènement sera l’occasion pour les auteurs de “The Bitter End” de présenter une rétrospective de leur carrière composée, entre autres, de sept albums studio, six EPs, un MTV Unplugged… et trois batteurs différents :
“Disons simplement qu’il y aura des chansons dans la setlist que j’ai juré de ne plus jamais jouer, explique Brian Molko sur le site de la tournée. Je pense qu’il est temps que nous reconnaissions officiellement ce que nombre de fans de Placebo souhaitent vraiment entendre. Ils ont été vraiment patients, cela fait longtemps nous ne jouons que rarement nos plus grands succès commerciaux. Une tournée d’anniversaire pour les 20 ans semble être le bon moment pour le faire. C’est notre intention. […]
Donc si vous voulez nous voir jouer des chansons comme ‘Pure Morning’ et ‘Nancy Boy’, que nous n’avons pas interprétées depuis près de dix ans et que nous ne jouerons peut-être plus jamais, alors vous feriez mieux de venir nous voir. On prépare aussi quelques surprises…”
Formé en 1994, Placebo a toujours occupé une place à part dans la musique pop-rock des années 1990 et 2000. Souvent réduit à “un groupe de travelos” pour son discours radicalement pro-LGBT, comme Brian Molko lui-même l’expliquait à Taratata en 2009, le trio a surtout écrit un album incontournable avec Without You I’m Nothing. Les chiffres n’existent pas, mais on est prêt à parier que ce disque est encore secrètement écouté par toutes les nuances de gothiques des lycées du monde entier en 2016.
