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Nos conseils pour décrocher un entretien d’embauche (et peut-être un boulot)
Nos conseils pour décrocher un entretien d’embauche (et peut-être un boulot)

Nos conseils pour décrocher un entretien d’embauche (et peut-être un boulot)

Vous avez flashé sur une offre d’emploi ? C’est le moment de postuler et vous ne savez pas trop comment faire ? Vous êtes d’autant plus terrifié qu’on vous répète en permanence qu’il faut absolument se démarquer ? Qu’à cela ne tienne ! La Banque Postale recrute et vous livre quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.

Nous serons bientôt en 2018. En France, près d’un jeune de moins de 25 ans sur quatre est à la recherche d’un emploi. Trouver un boulot peut donc mettre un peu plus de temps qu’avant. Pour autant, faut-il déprimer ? Oh que non, à condition de mettre ce temps à profit pour dénicher le boulot de ses rêves.

Un CV clair pour un recruteur pressé

Le CV est le premier élément que regarderont les managers ou les recruteurs. Outre vos informations civiles, il contient en général trois sections : les études, l’expérience professionnelle et quelques éléments sur votre vie personnelle comme vos compétences annexes ou vos centres d’intérêt (pratique d’un sport, attrait pour la culture, compétence avec ses petites mains comme la cuisine ou le bricolage).

Une seule règle pour le CV : la clarté. En un coup d’œil, le recruteur pressé – selon une étude américaine, les employeurs n’y accorderaient que six secondes en moyenne – doit comprendre qui vous êtes sans devoir dégainer sa loupe. Faites donc le test avec un proche : montrez-lui votre CV brièvement et regardez ce qu’il en a retenu.

Outre la clarté, il y a quelques autres conventions à suivre : une petite accroche tout en haut, d’une ou deux phrases, pour dire qui vous êtes, est bienvenue. Adoptez le ton qui vous correspond. En mode sérieux, on pourrait par exemple avoir “jeune diplômé d’école d’ingénieur en recherche de poste dans l’aéronautique”. En mode moins sérieux, ça donnerait : “Jeune ingénieur fraîchement sorti de son école rêvant d’avions et de bateaux.” Précisez votre niveau de compétence en langues et en informatique, n’oubliez pas d’insérer une photo et faites tenir le tout sur une page.

Dans le détail de vos expériences, mettez en avant toutes les informations qui peuvent vous aider à vous démarquer : quelques renseignements sur les entreprises dans lesquelles vous avez bossé, les résultats que vous y avez obtenus, quelques chiffres ou collaborations pertinentes. Pensez à tout ce qui pourra vous aider à valoriser vos expériences précédentes !

Pour la mise en forme, trouvez peut-être un petit détail qui retiendra l’attention : une police de caractères, une couleur, une ligne de séparation, qu’importe. Vous avez aussi parfaitement le droit de trouver des manières astucieuses de vous présenter : par exemple un nuage de mots-clés résumant vos différentes compétences, des petites étoiles allant de 1 à 5 à côté de vos qualités ou encore un diagramme résumant votre maîtrise des différents logiciels.

Pour autant, à moins d’être créatif, nul besoin d’être un pro de Photoshop ! Si vous n’êtes vraiment pas inspirés, des dizaines de templates sont à disposition sur le Web.

La lettre de motivation, reflet de votre âme

Elle est indissociable du CV, même si certains employeurs, désormais, n’en demandent plus. Elle raconte tout ce que votre CV ne dit pas : votre personnalité, vos ambitions et, comme son nom l’indique, les raisons qui vous ont poussé à postuler.

Généralement, dans une lettre de motivation, se trouvent des éléments incontournables :

  • On présente ses qualités sans trop en faire non plus, la modestie est toujours appréciée. Si vous en avez la possibilité, évitez d’aligner les adjectifs creux que tout le monde emploie déjà : sérieux, créatif, sociable, polyvalent, ambitieux… Choisissez des formulations plus vivantes ou inattendues : “J’aime apporter de nouvelles idées” ; “mes collègues disent de moi que je suis sociable” ; “je suis un touche-à-tout et quand je ne connais pas, eh bien j’apprends”, par exemple.
  • De la même manière, on explique ce que ses compétences pourraient apporter à l’entreprise. Par exemple : améliorer la productivité, apporter un nouvel état d’esprit, ajouter une nouvelle expertise à l’entreprise ou même mettre une bonne ambiance ! Mais pour éviter que ça ne soit trop abstrait, n’hésitez pas à étayer avec des objectifs détaillés en fonction de l’entreprise à laquelle vous vous adressez.
  • On met en perspective ses expériences professionnelles les plus pertinentes. Ce qui, en gros, nous rend aujourd’hui légitime pour ce poste. Il faut bien insister sur la progression logique et quasi inéluctable : “J’ai fait ça, je recherche un nouveau challenge, je suis maintenant prêt pour ça.”

De manière générale, le ton doit être, à défaut d’être sérieux, au moins crédible. Une anecdote inattendue, une pointe d’humour ou encore un trait d’esprit peuvent faire leur petit effet. Surtout s’il s’agit d’une petite entreprise de type start-up où un esprit plutôt cool est attendu. Dans tous les cas, orthographe et grammaire doivent être irréprochables. Si besoin, demandez un coup de main.

N’envoyez pas la même lettre de motivation à tout le monde ! Au contraire, expliquez bien pourquoi vous postulez là et pas ailleurs – même si, évidemment, vous postulez aussi ailleurs. Profitez-en pour montrer que vous vous êtes déjà renseigné sur la boîte et sa culture…

Registres à éviter : le désespoir, la prétention, la sincérité absolue, l’impatience. Vous trouverez une belle liste de contre-exemples ici même.

La bonne vieille candidature spontanée

La candidature spontanée est toujours extrêmement pratiquée et appréciée des employeurs. Selon l’Insee, près de deux tiers des Français en recherche d’emploi y auraient recours. Si celle-ci a plus de chance d’être lue et considérée dans des petites structures, les grandes ne la négligent pas pour autant. Sur les sites Web du recruteur, il existe parfois même des formulaires réservés aux candidatures spontanées.

Dans ce cas, il faudra redoubler d’astuces dans sa lettre de motivation : commencez peut-être par parler de votre coup de foudre pour l’entreprise : comment vous l’avez connue, pourquoi celle-ci et pas une autre, expliquez vos affinités électives avec l’état d’esprit de la boîte.

Parlez ensuite de ce que vous pourriez y faire. Puisque vous ne postulez pas à une offre d’emploi précise, il faut être assez ingénieux pour se montrer à la fois être très concret sur le poste que vous souhaiteriez occuper tout en montrant que vous pourriez accepter d’autres fonctions auxquelles vous n’aviez peut-être pas pensé. Montrez qu’à tous les niveaux, vous saurez être une personne indispensable.

Puisque le recruteur ne s’attendait pas à recevoir votre candidature, donnez-lui envie de vous rencontrer en excitant sa curiosité. Dévoilez-vous, allez jusqu’au bout de l’audace !

Et après ?

Ça y est ? Lettre de motivations et CV sont dans les tuyaux ? Il n’y a plus qu’à attendre. Si vous ne recevez pas de réponse, relancez au bout d’une semaine, que ce soit par mail (essayez d’obtenir l’e-mail direct du recruteur en trouvant l’adresse générique de la structure), mieux, par téléphone si c’est possible (c’est difficile, mais on n’en meurt pas) ou faites intercéder une connaissance commune si vous en avez une. Obstinez-vous, vraiment.

Autre conseil : persévérez. Il n’est pas rare de devoir envoyer des dizaines de candidature avant de décrocher un entretien et, dans le meilleur des cas, un boulot. En attendant, vous pouvez bénéficier de formations (quelquefois offertes par Pôle Emploi), prendre un “petit boulot” que vous pourrez quitter facilement s’il ne satisfait pas vos ambitions, donner de votre temps dans une association pour faire valoir une activité bénévole. Toute expérience est bonne à prendre. Quelle qu’elle soit, vous pourrez la faire valoir lors de votre entretien ou même dans votre CV.

Maintenant, à vous de jouer ! Vous êtes armés pour affronter les armées de RH. Et notamment ceux de La Banque Postale qui recrutent actuellement 1 000 conseillers bancaires pour sa filière dédiée aux professionnels et aux TPE d’ici à l’horizon 2020. Dans ce métier de conseiller, dans lequel vous serez amené à commercialiser des solutions et anticiper les besoins du client, rigueur et capacités d’organisation seront de mise. Vous savez maintenant comment faire valoir ces compétences…