AccueilArchive

Vidéo : dans Lucy, des séquences plagiées ou des clins d’œil cinéphiles ?

Vidéo : dans Lucy, des séquences plagiées ou des clins d’œil cinéphiles ?

avatar

Par Louis Lepron

Publié le

Dans une vidéo, une chaîne YouTube a essayé de retrouver bon nombre de références cinématographiques du dernier film de Luc Besson, Lucy. La question de la frontière entre clin d’oeil et plagiat se pose.
La vidéo dure un peu plus de 5 minutes. L’écran est partagé en deux parties : en haut à gauche, des scènes du dernier film de Luc Besson, Lucy, carton international au box office en 2014. En bas à droite, des scènes provenant d’une flopée de films différents pour des genres parfois à l’opposé.
On croise du Stanley Kubrick (2001, l’Odyssée de l’espace), Francis Ford Coppola (Le Parrain), J.J. Abrams (Star Trek), Quentin Tarantino (Pulp Fiction, Kill Bill), les Wachowskis (Matrix), Jon Favreau (Iron Man 2) et même du Steven Spielberg (Minority Report) aux côtés d’un Terrence Malick (Tree of Life) et d’un… Luc Besson, qui s’auto-référence, du Cinquième élément à Léon.
Si dans certains cas le clin d’oeil cinématographique est évident, comme Le Parrain et sa fameuse scène dans le lit, l’hommage étant facilement identifiable, des séquences semblent être à la frontière du plagiat. Cet amas de comparaisons en cinq minutes d’images peut parfois étonner. Des plans de Samsara (2011) de Ron Fricke ou certaines scènes d’action de Matrix (film lui-même connu pour ses “références” nombreuses) laissent dubitatifs.

À la fin de la vidéo, on peut affirmer que Lucy est un immense recyclage de références au septième art, un mashup ultime de clins d’oeil. Un peu, finalement, comme la fameuse phrase du chimiste français Antoine Lavoisier (“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”) qui était en réalité une reprise d’un penseur grec, Anaxagore (“Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau”). Si même les maximes populaires ne sont pas les originales, tout fout le camp.

À voir aussi sur Konbini