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Les 10 enfants qui ont marqué le cinéma en 2017

Les 10 enfants qui ont marqué le cinéma en 2017

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Par Lucille Bion

Publié le

Focus sur 10 enfants qui ont marqué 2017 et qu’on veut retrouver l’année prochaine sur nos écrans.

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Dafne Keen, Jacob Tremblay, Brooklynn Prince… Vous ne connaissez pas leur nom mais vous allez remettre leur visage. Plus ou moins expérimentés, venus des quatre coins du monde, ils nous ont fait rire, pleurer ou espérer : voilà dix enfants impressionnants qui ont cartonné cette année sur grand écran.

#1. Dafne Keen, la plus badass

Elle a sorti les griffes dans Logan, et la Fox veut maintenant lui accorder un film rien qu’à elle. Avant d’incarner la jeune Laura, ou plutôt X-23, l’héritière de Wolverine, Dafne Keen s’était déjà essayée au cinéma dans la série hispano-britannique The Refugees où elle donnait la réplique à son papa, Will Keen. Sa mère, Maria Fernández Ache a elle aussi un pied dans le monde du spectacle, en tant que dramaturge et comédienne. Une bonne école pour une actrice en devenir…

À 12 ans, elle a d’ailleurs presque volé la vedette à notre Wolverine (Hugh Jackman), blasé de sa franchise, en jouant impeccablement la mutante pas très bavarde. Une chose est sûre, leur duo a relevé le niveau des productions X-Men, insipides depuis quelques années.

#2. Jacob Tremblay, le plus impressionnant

Pour comprendre le phénomène Jacob Tremblay, il faut remonter à Room. Il y a deux ans, aux côtés d’une Brie Larson touchante, il démontrait tout son potentiel dans le rôle d’un enfant séquestré. Cette année, il s’est distingué dans The Book of Henry de Colin Trevorrow, Ne t’endors pas de Mike Flanagan et surtout Wonder. Dans ce film de Stephen Chbosky, le jeune Canadien incarne un enfant malade au visage déformé.

Jacob Tremblay est donc bien parti pour filer quelques complexes à Christian Bale, qui a lui aussi commencé très jeune et nous a habitués à de jolies métamorphoses. En 2018, on retrouvera le jeune talent dans le prochain film de Xavier Dolan. À 11 ans seulement, ce grand fan de Star Wars voit déjà sa route toute tracée.

#3. Brooklynn Prince, la diva miniature

Sean Baker a eu l’audace de diriger une bande de gosses insupportables pour son merveilleux et désenchanté The Florida Project, présenté en mai à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. À en croire les études scientifiques qui certifient que la durée de concentration des enfants est plutôt basse, on doute que le tournage de The Florida Project ait été de tout repos pour le staff. Parmi ces trois petites terreurs, il y a une meneuse : Brooklynn Prince, la queen bitch du lotissement. Aux côtés de ses deux complices, la petite peste combine provoc’, balades interdites et répliques insolentes. On adore :

Énergique et souriante, plus chipie que mignonne, Brooklynn Prince s’est échappée de Disney Channel pour briller dans The Florida Project. À 7 ans, la jeune actrice semble avoir tout compris au fonctionnement du star-system sur les réseaux sociaux. Lorsqu’on l’avait croisée à Cannes dans sa robe de princesse, elle ne donnait aucune interview. Juste des photos. Puis finalement, quand le bruit a couru que le film de Sean Baker pourrait atteindre les Oscars, elle a commencé à faire les unes des magazines, à participer aux soirées et apparaître sur de prestigieux plateaux télévisés. Pour preuve, admirez ses selfies avec Robert Pattinson, Dave et James Franco sur son compte Instagram. Parce que oui, à 7 ans, on a Instagram maintenant.

#4. Anthony Gonzalez, alias Miguel dans Coco

En cette fin d’année, Pixar est venu nous réchauffer avec une ballade mexicaine. Hanté par le désir de devenir chanteur, Miguel, le petit garçon qui porte Coco, se fâche avec sa famille et se retrouve expédié au royaume des Morts. Dans l’au-delà, il retrouve tous ses ancêtres dont il doit obtenir la bénédiction pour repasser chez les vivants.

Entre deux ou trois accords de guitare, le héros nous fait découvrir une culture et un pays merveilleux. Derrière le visage animé de Miguel, se cache le brillant comédien doubleur Anthony Gonzalez, qui interprète lui-même les chansons :

Âgé d’une douzaine d’années, le jeune Américain a déjà fait des apparitions dans les séries The Bridge et Criminal Minds : Beyond Borders. Avec sa voix puissante, il vient maintenant de séduire toute la planète.

#5. Sareum Srey Moch, au cœur d’une polémique

D’abord, ils ont tué mon père. Voilà un titre bien triste pour annoncer le retour d’Angelina Jolie derrière la caméra. Bien plus puissant que son Vue sur mer, l’artiste humaniste nous abreuve cette fois, d’une leçon d’histoire poignante. Elle s’intéresse au drame cambodgien à travers le regard et l’histoire vraie d’une petite fille qui vit l’arrivée de Pol Pot au pouvoir et la dictature des Khmers rouges, dont le régime est responsable d’un terrible génocide.

L’héroïne, qui nous raconte la séparation de sa famille et la perte de ses proches, est campée par Sareum Srey Moch. Bouleversante par son jeu, la petite comédienne cambodgienne de 10 ans s’est aussi retrouvée malgré elle au cœur d’une polémique. En cause ? Les méthodes de casting d’Angelina Jolie qui, pour choisir ses interprètes aurait tout d’abord sélectionné de jeunes enfants ayant vécu des choses traumatisantes. Ses directeurs de casting auraient recouru à un “jeu d’improvisation” en plaçant de l’argent devant les enfants et en leur demandant de penser à quelque chose dont ils avaient besoin avant de reprendre l’argent pour voir leur réaction. Sareum Srey Moch aurait pleuré lors du casting en repensant à son grand-père, qu’elle et sa famille n’ont pas pu enterrer dignement, faute d’argent.

Lorsque cette histoire éclata à la suite d’une interview accordée par la star à Vanity Fair, Angelina Jolie avait affirmé que le magazine avait déformé ses propos. La rédaction de Vanity Fair a formellement démenti et publié en réponse la retranscription exacte de l’échange entre l’actrice et sa journaliste

#6. Jackson Robert Scott, le plus effrayant

Pour ceux qui ont vu le dernier Ça, et qui l’ont trouvé moins traumatisant que le premier, on vous suit. À fond. En revanche, cette petite bouille toute mignonne, enveloppée dans sa capuche jaune aura marqué l’année 2017. La Warner, revigorée par le succès de Ça d’Andrés Muschietti, n’a d’ailleurs pas hésité à entretenir le mythe de la disparition de Georgie, plus de trente ans après, à coups de ballons rouges et cirées jaunes bien flippants.

À seulement neuf ans, Jackson Robert Scott s’est attaqué à un personnage mythique de la pop culture, la proie du clown Pennywise. Juste pour ça, il a bien le droit d’avoir sa place ici.

#7. Finn Wolfhard, le plus médiatisé

Non, ce n’est pas parce que 90 % de notre entourage a binge-watché Stranger Things, que Finn Wolfhard rejoint notre catalogue de fin d’année. Dans Ça, il fait des aussi étincelles. Grâce à cette année prolifique, le jeune acteur a prouvé qu’il allait conquérir Hollywood. En gros puceau à lunettes lourdingues, ou pas. Toutes les caméras sont rivées sur lui : l’encre des journaux imprime déjà ses premiers caprices de star (il a refusé de signer des autographes), les mélomanes enregistrent ses premiers concerts de rock et des influenceurs lui demandent de réaliser leur clip.

Du haut de ses 14 ans, et vu sa popularité, il n’est pas près de se faire oublier. Quelques médias annoncent déjà sa présence prochaine au générique d’une comédie fantastique : Dog Days. Là encore, Finn Wolfhard sera malgré lui rattaché à un groupe de jeunes, mystérieusement liés par leurs animaux de compagnie. Mmmh… Si c’est mauvais, on se consolera avec la saison 3 de Stranger Things, hein.

#8. Ahn Seo-hyun, la Sud-Coréenne de Cannes

Présenté à Cannes, en compétition officielle, Okja a fait couler beaucoup d’encre. Pour ceux qui n’auraient rien suivi, les syndicats d’exploitants de films râlaient à l’idée de ne pas voir sortir en salles ce film produit par Netflix et en lice pour la Palme d’or. Six mois après le clash mondial entre le festival de cinéma et la plateforme, le film est pressenti aux Oscars, pour ses effets spéciaux.

Dans cette fable écologique, pourtant remplie de bonnes intentions, il y a cette petite Sud-Coréenne de 13 ans, dont le meilleur ami est une créature mi-hippopotame mi-rhinocéros. En réalité, Ahn Seo-hyun est mannequin et possède un CV long comme ton bras. Elle a débuté en 2008, à 4 ans seulement, dans la série Love and Marriage, elle a ensuite enchaîné les films, dont The Housemaid, présenté en compétition officielle à Cannes en 2010.

#9. Sunny Pawar, le plus émouvant

Impossible de passer à côté. Lion est sorti en France en tout début d’année et a été nommé six fois aux Oscars. Inspiré d’une histoire vraie, Lion retrace la trajectoire d’un orphelin indien qui finit par être adopté en Australie. Ce récit bouleversant est porté par Dev Patel et sa version miniature, Sunny Pawar qui joue l’enfant de 5 ans. Un visage émouvant dont on se souviendra longtemps.

C’est sur le plateau du tournage, et grâce à Nicole Kidman (sa maman dans le film) que le débutant a appris quelques mots d’anglais, qui lui auront bien servi pour faire sensation aux Oscars. La base, pour devenir une grande star à Hollywood.

#10. Amiah Miller, l’atout douceur

Du haut de ses 13 ans, Amiah Miller amène cette année un peu de douceur dans l’univers des blockbusters. Parfois plus connue pour ses photos de mannequin que son jeu d’actrice, la petite Américaine crève pourtant l’écran dans le dernier volet de La Planète des Singes. Recueillie par César et son crew, cette petite orpheline muette accompagnera les singes dans leur combat, et leur restera toujours fidèle.

Avant ce rôle prestigieux, qui vient de lui donner une énorme visibilité médiatique, Amiah Miller avait fourbi ses armes dans des séries ou le film d’horreur Dans le noir, sorti l’an passé. La jeune actrice, qui a vraiment tout pour percer, est déjà annoncée dans une nouvelle adaptation d’Anastasia, attendue pour 2018. Sa carrière est lancée.