“À la base, je ne voulais que faire des films, rien d’autre, mais aucun film ne vaut tout cela. Toute ma carrière, je m’en fous, prenez-la. Elle est affreusement liée à toutes ces horreurs.”
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Miramax, l’ancienne société de production d’Harvey Weinstein, est la première à avoir donné sa chance à Kevin Smith dans les années 1990, en distribuant Clerks, sa comédie à petit budget. Par la suite, Miramax a produit plus de la moitié des films qu’il a réalisés dont Méprise multiple (Chasing Amy), Jay et Bob contre-attaquent, Zack et Miri font un porno, Père et fille (Jersey Girl) et Clerks 2, comme nous l’apprend Vulture.
“Il a financé les quatorze premières années de ma carrière – et je sais aujourd’hui que pendant que j’en profitais, d’autres étaient dans une terrible souffrance. Cela me rend honteux.”
He financed the first 14 years of my career - and now I know while I was profiting, others were in terrible pain. It makes me feel ashamed. https://t.co/T0hInW7EqJ
— KevinSmith (@ThatKevinSmith) October 9, 2017
Bien qu’affirmant n’avoir jamais été au courant des accusations de harcèlement sexuel contre Harvey Weinstein, Kevin Smith souhaite tout de même prendre ses responsabilités.
“Je sais que ce n’est pas de ma faute, mais je n’ai pas aidé, a-t-il déclaré à ses auditeurs, parce que je parlais à tout le monde de cet homme comme d’un héros, comme d’un ami. Je ne connais pas l’homme dont on nous parle dans la presse. Je suis sûr qu’il existe, mais il ne s’est jamais montré à moi.”
Kevin Smith souhaite donc reverser toutes les royalties engrangées par ses anciens films à l’association Women in Film. Si jamais la Weinstein Company venait à s’écrouler et que ses films perdaient leur valeur, le réalisateur s’est engagé à verser la somme de 2 000 dollars par mois pour le reste de sa vie.
Traduit de l’anglais par Dario