Selon une étude, les lecteurs d’Harry Potter sont plus tolérants

Selon une étude, les lecteurs d’Harry Potter sont plus tolérants

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Par Anaïs Chatellier

Publié le

Une étude montre que les enfants qui lisent et s’identifient à Harry Potter sont plus enclins à respecter les groupes minoritaires.
Dans un article intitulé “La plus grande magie d’Harry Potter : réduire les préjugés“, le Journal of applied social psychology démontre les bienfaits de la lecture de la saga à succès de JK Rowling auprès de ses lecteurs :

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Nous avons réalisé trois études pour tester comment la lecture des célèbres best-seller sur Harry Potter améliore les comportements envers les groupes stigmatisés.

Les lecteurs respectent davantage les immigrés

Plus de tolérance envers les homosexuels

La seconde étude porte sur l’homosexualité. Les chercheurs ont alors choisi 117 lycéens italiens dont une partie n’avait jamais ouvert un seul bouquin d’Harry Potter et les ont confronté, à travers un questionnaire également, à leur vision de l’homosexualité. Apparemment, les lecteurs assidus et passionnés qui s’identifiaient au personnage principal tenait un discours plus tolérant.
Chose étrange, car la question de l’homosexualité n’est pas vraiment abordé dans les livres. Car même si J.K. Rowling aurait affirmé : “J’ai toujours pensé que Dumbledore était gay”, les signaux ne sont pas vraiment transparents dans sa narration. Néanmoins, ce serait donc la preuve qu’inconsciemment, les aventures de son petit sorcier rendent les personnes plus tolérantes envers les personnes stigmatisées. Une hypothèse à nouveau confirmée dans leur dernier test, en Angleterre cette fois-ci et au sujet des réfugiés.
Il faut dire que J.K.Rowling (qui n’a a priori pas financé cette étude) a aurait voulu aller dans ce sens :

Les livres d’Harry Potter font un plaidoyer contre l’intolérance, et je pense que c’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes n’aiment pas les livres, mais je pense aussi que c’est un message sain à transmettre aux jeunes gens.

Alors, ces chercheurs italiens ont-ils (enfin) trouvé la solution magique pour sauver le monde du trop plein d’intolérance, à savoir que tout le monde (re)lise Harry Potter ? Bien évidemment, il serait très réducteur de dire que la lecture de la saga à elle seule améliore la la mansuétude des enfants : d’autres facteurs rentrent bien évidemment en compte tels que l’éducation, l’environnement, etc.
Mais c’est quand même agréable de se dire que sur les plus de 400 millions d’exemplaires vendus dans le monde depuis 1997, quelques uns ont peut-être provoqué une vague de tolérance sur autant de lecteurs.