En deux titres, Jungle cristallise les promesses d’un nouvel album réussi

En deux titres, Jungle cristallise les promesses d’un nouvel album réussi

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Par Marie Jaso

Publié le

L’attente derrière le deuxième opus du groupe londonien prend une toute nouvelle dimension.

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Après quatre (trop longues) années d’absence suivant la sortie de son premier album, Jungle, le groupe éponyme mené par Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland, a marqué un retour fracassant il y a trois semaines en dévoilant non pas un, mais deux singles accrocheurs extraits de son prochain opus (annoncé par un communiqué comme “une radio postapocalyptique jouant des morceaux de ruptures”). De quoi raviver la flamme de l’impatience de tous les mélomanes.

Graciés des titres “Happy Man” et “House in LA”, qui sont différents mais complémentaires et réussis, nous retrouvons un groupe en très grande forme, bien décidé à ce que ses créations, mélange harmonieux de pop, soul, funk et électro, soient les fidèles alliées de nos soirées estivales. Mission réussie.

“Happy Man”

Premier extrait de ce nouvel album, le survitaminé “Happy Man” s’inscrit dans la lignée directe du tube “Busy Earnin'” (notamment hymne du jeu Fifa 2015). Le groove de ce titre solaire aux inspirations soul et funk et un brin rétro vous fera danser tout l’été.

“House in LA”

Morceau sensuel, davantage risqué et voluptueux, “House in LA” dévoile ses accents “Air-esques” dans un clip au ralenti, sous la chaleur californienne. Quand le vibrato soigné dans les aigus rappelle un certain James Blake, les envolées planantes et double voix de la seconde moitié du morceau font écho à l’acclamé Hurry Up, We’re Dreaming du groupe français M83.

En deux morceaux, et malgré la difficulté d’offrir une suite à la hauteur d’un premier opus auréolé, les sept membres du collectif londonien (séparés de leurs Adidas signatures) confirment leur éclectisme comme leur cohérence et laissent entrevoir ainsi les contours d’un projet réussi. Selon Paul Cattelat, assistant de production chez Konbini et “jungler” affirmé :

“Si le premier album est un Perrier qu’on secoue énergiquement, le second annonce plutôt la finesse des bulles d’une Badoit.”

On vous laisse avec ça. Pour savoir si Jungle n’a pas perdu de son pétillant, rendez-vous le 22 juin prochain.