Vidéo : la drôle d’expérience porno d’un journaliste sur Oculus Rift

Vidéo : la drôle d’expérience porno d’un journaliste sur Oculus Rift

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Par Arthur Cios

Publié le

Présenté comme un des éléments phare de l’Oculus Rift, en plus du jeu vidéo, le porno en réalité virtuel a été essayé par un journaliste de The Guardian. Il n’en est visiblement pas ressorti indemne. 
L’Oculus Rift a pour but de faire rêver, de faire voyager, de vous mettre en immersion dans vos jeux préférés, de vous faire profiter au maximum de l’expérience proposée. Moins glamour, un des objectifs de l’entreprise à l’origine du produit – rachetée par Facebook en mars 2014 – est aussi de vous proposer une nouvelle façon de voir, et surtout de consommer, du porno. De le vivre de plus près, en gros plan, en 3D et en réalité virtuel.
Le sexe sur Oculus est un enjeu important, sur lequel les médias communiquent un peu moins, alors que l’expérience vaut le détour. Preuve à l’appui, Steve Heritage, un journaliste britannique de The Guardian, a tenu à essayer candidement le machin. Le résultat ? Un article et une vidéo franchement drôles où l’homme en question, plutôt mal à l’aise, ne semble pas apprécier ce qu’il a sous les yeux. Et on peut le comprendre.

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Une expérience particulière

Après avoir tenté d’embrasser un espèce d’alien, Heritage se retrouve confronté à un Hentai peu réaliste qui reproduit la gestuelle coïtale de manière plus gênante qu’excitante. Un troisième programme se lance et le voilà devant une exposition de femme dénudées et immobiles, censée aider à la masturbation, puis un quatrième où il se trouve face à une hackeuse chauve avec laquelle il doit s’échapper. Peut-être le seul moment que le journaliste a pu apprécier, par ailleurs.
Dernière expérience, le voilà à l’intérieur d’un véritable film pornographique. Fini les reproductions en 3D, Heritage est au coeur de l’industrie porno, d’abord dans la tête de l’homme, puis dans celle de la femme. Tantôt au dessus, tantôt en dessous, le journaliste n’a pas l’air à l’aise, surtout quand il est confronté à cet Adrian, tout de muscle et de tatouage constitué.
Une situation visiblement traumatisante, comme on peut le lire dans l’article du quotidien anglais, traduit par nos confrères de Libération :

Si c’est ce que voit une femme hétérosexuelle quand elle fait l’amour – un mélange de veines, de colère et d’expressions faciales stupides qui se balance de haut en bas à trois pouces de son visage – alors c’est complètement compréhensible qu’elles détestent les hommes

Quel avantage alors pour le porno sur Oculus Rift ? Le journaliste a sa petite idée :

Si tout le monde s’asseyait, mettait un masque et voyait ce que donne le sexe pour quelqu’un d’un autre genre ou d’une autre sexualité, notre empathie réciproque grimperait en flèche. En fait, au prochain sommet du G8, Cameron, Obama et Poutine devraient tous expérimenter directement comme c’est horrible de se faire baiser par un mec excité. Croyez-moi, à l’heure du thé, on serait arrivé au désarmement nucléaire unilatéral