Distribué par Netflix, le Mowgli d’Andy Serkis ne sortira pas en salle en France

Distribué par Netflix, le Mowgli d’Andy Serkis ne sortira pas en salle en France

Image :

( © Warner )

photo de profil

Par Arthur Cios

Publié le

Si le film sortira bien au cinéma aux États-Unis, c’est sur petit écran que vous pourrez le voir en France.

À voir aussi sur Konbini

Netflix enchaîne beaux coups sur beaux coups. On se souvient encore du beau coup concernant le troisième Cloverfield, sorti dans la foulée de son annonce après avoir été racheté par la plateforme de streaming. Ce n’était pas la première fois que le mastodonte récupérait un gros film destiné en premier lieu pour les écrans géants — on pense notamment à l’excellent Annihilation, qui était malgré tout sorti en salle aux États-Unis. Mais l’entreprise vient probablement de pêcher le plus gros poisson de son histoire.

Deadline nous informe ainsi que le Mowgli d’Andy Serkis, produit par la Warner Bros. et dont on parle depuis 2012, ne sortira pas en salle. Partout dans le monde, chez l’Oncle Sam comme en France donc, c’est sur Netflix que sera le long-métrage en question. L’entreprise a racheté les droits de distribution à l’internationale, pour ce qui est de son achat le plus important de son existence en ce qui concerne le septième art.

Le blockbuster particulièrement sombre, avec les voix d’Andy Serkis, Benedict Cumberbatch, Cate Blanchett ou encore Christian Bale, était jusqu’à il y a quelques heures annoncé au 24 octobre prochain en ce qui concerne de l’hexagone. La nouvelle peut donc surprendre. D’autant plus que le trailer est plutôt alléchant et que l’attente était certaine, comprendre que les gens se seraient déplacés dans les salles obscures.

Pour l’instant, Netflix a laissé savoir que le film sortirait en 2019, sans préciser à quel moment. Néanmoins, quelques séances seront proposées en 3D un peu partout dans le monde (on imagine que cela ne sera pas partout en France par exemple) — la moindre des choses vu le travail affolant qu’a effectué Serkis sur l’exploitation de la 3D dans le long-métrage.

On va donc devoir, une fois encore, s’armer de patience avant de voir la version dédisneyifiée de ce récit mythique et qui nous fait de l’œil depuis si longtemps.