Deux jeunes réalisateurs refont Annie Hall de Woody Allen avec des seniors au casting

Deux jeunes réalisateurs refont Annie Hall de Woody Allen avec des seniors au casting

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Par Pauline Mallet

Publié le

My Annie Hall, c’est le remake inattendu avec en guest-stars des retraités new-yorkais plus en forme que jamais.

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Devenu rapidement un classique du cinéma américain, Annie Hall est un des films les plus connus du réalisateur Woody Allen. Sorti en 1977, le film raconte l’histoire de Alvy Singer qui, à l’aube de sa quarantième année décide de faire le bilan de sa vie. Il repense alors à sa dernière relation amoureuse, vécue avec Annie Hall, qui vient fraîchement de le quitter. Le film, primé par quatre Oscars en 1978 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure actrice) est une déclaration d’amour à New York.

C’est cet amour passionnel pour la ville, surnommée “la grosse pomme”, que des retraités de Manhattan ont décidé de retranscrire dans une vidéo qui reprend largement le film du célèbre réalisateur. Énergiques, souriants et dynamiques, les seniors ne semblent pas avoir grand-chose à envier aux plus jeunes. Les acteurs du court-métrage réalisé par Matt Starr, dont le plus âgé a 93 ans, font presque de l’ombre à ceux de l’œuvre originale.

Dans un long papier, le site du Daily Beast délivre tous les secrets de tournage, des entretiens avec les acteurs, notamment Shula Chernick et Harry B. Mille ainsi qu’avec les réalisateurs du projet, Matt Starr et Ellie Sachs. On y apprend que le réalisateur principal a beaucoup aimé tourner avec des acteurs plus âgés :

Je n’ai jamais eu de vraies relations avec des personnes âgées, hormis avec mes parents et mes grands-parents. Mais en ce qui concerne Shula et Harry, ils sont devenus rapidement mes amis et ont redéfini ce que sont mes relations avec les aînés. Nous parlons de sexe, de vie, d’amour, de mémoire, de tout. Je suis plus ouvert avec eux qu’avec certains de mes amis.”

Un projet qui a dépassé le cadre de la fiction en soudant rapidement les gens entre eux. À la manière d’une expérience de socialisation unique, les deux générations semblent s’être totalement comprises en fabriquant ensemble ce remake du classique de Woody Allen. Un remake, paradoxalement, rempli de fraîcheur qui, on l’espère, va rapidement être disponible dans sa totalité.