Deux films africains restent en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger

Deux films africains restent en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger

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Par Daniel Orubo

Publié le

Ces deux longs-métrages ont d’ores et déjà été reconnus pour leur singularité.

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Il y a deux mois, l’Académie américaine des arts et sciences du cinéma annonçait que pas moins de 92 films avaient été présélectionnés afin de concourir pour l’Oscar 2018 du meilleur film étranger, un véritable record. Parmi tous ces longs-métrages, seulement sept représentaient des pays du continent africain.

Bonne nouvelle : deux d’entre eux font partie de la liste des neuf films qui pourraient être retenus pour la 90e cérémonie des Oscars. Au grand dam de la France, 120 battements par minute n’a pas été retenu par l’Académie des Oscars. La liste des cinq finalistes sera connue le 23 janvier. En attendant, on croise les doigts pour Félicité (film sénégalais réalisé par Alain Gomis) et le film sud-africain Les Initiés (réalisé par John Trengove).

Si Les Initiés était nommé, ce serait la troisième fois qu’un film sud-africain serait en compétition pour l’Oscar du meilleur film étranger – celui-ci a d’ailleurs été remporté en 2005 par Tsotsi, de Gavin Hood. Pour le Sénégal, cette présélection est un vrai tour de force, puisque c’est la première fois que le pays propose un film.

Félicité

Félicité raconte l’histoire d’une chanteuse congolaise (Véronique Beya Mputu) dont le destin bascule lorsque Samo (Gaetan Claudia), son fils de 14 ans, est grièvement blessé dans un accident de la route. N’ayant pas les moyens de payer une opération qui pourrait le sauver, elle fait tout pour réunir l’argent nécessaire. Elle finit par être aidée par Tabu (Papi Mpaka), un habitué du bar où elle chante.

Les Initiés

Les Initiés suit le périple de Xolani (Nakhane Touré), un jeune ouvrier solitaire qui retourne dans son village natal, afin de participer à un rituel d’initiation marquant le passage de l’adolescence à l’âge adulte pour les garçons de sa communauté.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet