Jay Z : déjà trente ans de carrière au micro

Jay Z : déjà trente ans de carrière au micro

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Par Sean Brennan

Publié le

Le tout-puissant Jay Z a-t-il perdu de son mordant avec l’âge ? Faites-vous votre propre avis en écoutant ses premières apparitions sur disque avec Jaz-O, son mentor, qui a grandi dans la même barre d’immeubles que lui, les Marcy Projects.

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Dans le plus pur style des années 1980, le jeune groupe pose son flow sur un beat synthétique composé par Jack Walker. Ça vaut le coup de voir le jeune Sean Carter, qui n’est alors qu’un ado de 16 ans, lorsqu’il enregistre ce disque.

On repère les prémices de ce qui va faire le style inimitable de Jay Z dans des paroles comme :  “Time after time, I’m proven / to be the most exciting rapper of the movement ” [de plus en plus, je m’annonce comme le rappeur le plus excitant du mouvement]. Ça fait quelque temps maintenant que l’autoglorification est une partie intégrante de son style.

Jay Z et Jaz-O, son puissant mentor, allaient ensuite se déchirer autour du succès du jeune rappeur avec Dame Dash, son manager chez Roc-A-Fella Records. Comme Jay Z l’a dit lui-même dans The Blueprint 3“Dame made millions, even Jaz made some scraps, he could’ve made more but he ain’t sign his contract. [Dame a fait des millions, et même Jaz a eu des miettes, il aurait pu se faire plus, mais il n’avait pas signé son contrat.]

Quoi qu’il en soit, les trente années suivantes allaient voir Jay Z se remettre de ce drame pour édifier un empire qui ne connaît apparemment aucune limite. Joignez-vous aux célébrations en regardant une autre rareté venue des tréfonds de Brooklyn.

Ici, Jay Z affronte en freestyle un autre rappeur connu sous le nom de Big L. On l’entend dire : “I’m too cocky. To stop me, you gotta kill me and, when I’m gone, you can still feel me. [Je m’aime trop. Pour m’arrêter, faut me tuer. Et une fois que je suis parti, tu me sens encore comme si j’étais ici.]”

Traduit par Dario

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