Backstory, un court-métrage plein d’intensité sur la fragilité de l’existence

Backstory, un court-métrage plein d’intensité sur la fragilité de l’existence

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( © Viméo )

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Par Lucille Bion

Publié le

Entre Terrence Malick et Gaspar Noé, Backstory c’est 5 minutes d’intensité pure.

En 2018, de nouveaux talents comme Joschka Laukeninks émergent et cette année sera assurément formidable pour le cinéma. Basé à Hambourg, en Allemagne, ce réalisateur vient de dévoiler sur le Web un court-métrage d’une rare intensité.
Son regard sur la vie saura parler à tout le monde. Pendant 17 jours, étalés sur une période d’un an et demi, le jeune Allemand qui a vécu quelques mois en France, a rassemblé des acteurs de tous les âges, pour illustrer le cycle de la vie d’un homme, de ses premiers pas à ses premières claques en passant par une adolescence tourmentée. Après cette période d’expérimentation et de construction, propre à tout être humain, le protagoniste devient un homme amoureux, qui engendre la vie et affronte des coups durs.
En 5 minutes, Joschka Laukeninks nous fait suivre son personnage principal, qu’on voit avancer dans la vie et vieillir, sans jamais découvrir son visage, jusqu’au point de non-retour, où le héros rembobine ses souvenirs et dévoile enfin son minois.
Le réalisateur a accepté de répondre à trois petites questions, pour nous expliquer son travail :
Konbini l Que voulais-tu partager avec Backstory ?
Joschka Laukeninks l Avec Backstory je voulais raconter une vie entière de la manière la plus courte possible, en compressant tous ces moments dans une histoire courte, mais dense. Je sens que notre vie passe si vite, et est si riche : un tas de bonnes nouvelles, un tas de mauvaises nouvelles. La seule vérité c’est qu’à un moment, tout va se terminer. C’est beau et tragique à la fois. Je voulais faire un film qui porte ce message.
Quelles sont tes inspirations ?
L’histoire et le concept sont inspirés par beaucoup de choses. J’ai collecté de nombreuses inspirations depuis mes souvenirs d’enfance, c’est difficile de les désigner. Mais j’imagine que pour le cinéma, il est facile de dire que les plus importantes sont Terrence Malick et Gaspar Noé.
Quels sont tes plans pour le futur ?
Je travaille sur deux scénarios pour le moment et j’espère pouvoir diriger ces deux films dans un futur proche.

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