5 artistes à ne pas manquer aux Nuits Sonores

5 artistes à ne pas manquer aux Nuits Sonores

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Par Théo Chapuis

Publié le

Nils Frahm, 13 mai à 22:30

L’ovni Nils Frahm sera sans aucun doute l’un des rendez-vous incontournables de cette nouvelle édition du festival Nuits Sonores. Au lendemain d’un très bon nouvel album offert gratuitement, le musicien continue de briser les codes classiques et d’insuffler sa patte unique. Le pianiste allemand a fait ses premiers enregistrements il y a près de dix ans, mais ce n’est que depuis deux ans que sa musique trouve enfin une résonance médiatique – et publique.
Sa musique et son style sont délicieusement hybrides. Si Nils Frahm vient du classique, il s’est tourné vers un univers électronique marqué, fait d’expérimentations soniques et de live shows mémorables. Sur scène, avec ses pianos couverts d’un florilège de fils électriques, il nous fait penser à un scientifique de génie qui, dans son laboratoire, a trouvé la formule pour toucher au divin. (Constance Bloch)

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Tale of US, 13 mai à 01:00

Tale of US, c’est un duo de DJs qui se sont installés à Berlin en 2009 sans un sou en poche, avant de se faire un nom et de se placer en deuxième position du classement des meilleurs DJs de Resident Advisor en 2013 et 2014. À l’origine, Matteo Milleri et Carmine Conte – aussi appelé Karm – sont nés respectivement à New York et Toronto. Ils sont ensuite arrivés en Italie étant enfants, où il se sont rencontrés.
Leur musique intègre des éléments de house, de nu-disco, de pop et même de rock dans des morceaux à la fois dansants et émotionnels. Leur premier EP est sorti sur Visionquest (le label de Seth Troxler), puis ils ont signé des tracks pour d’autres labels tels que M-nus ou encore Life & Death. Depuis deux ans, ils ont aussi enchainé les festivals, tels que Coachella, The Peacock Society ou encore Time Warp. (Maxime Retailleau)

Ben Klock, jeudi 14 mai à 16:00

Le berlinois fait régulièrement trembler les murs de l’imposant Berghain, il sera cette fois-ci à Lyon afin de répandre ses rythmes technoïdes. Alors que le DJ rencontre un succès inespéré dès son premier maxi, Clockworks EP, en 1998, son ascension se poursuit et l’amène à côtoyer les plus grands tels qu’Ellen Allien sous le label BPitch Control ou Marcel Dettmann et Prosumer sous le label Ostgut Ton.
Après s’être attiré les faveurs de la presse spécialisée, Ben Klock a fini par asseoir sa notoriété et son importance dans l’univers de la nuit en fondant son propre label. Désormais, des grandes figures de la minimal ou de la techno telles que DVS1 peuvent se targuer d’être signées par l’un des piliers de la musique électronique.

Ben Klock fait désormais office de référence en la matière et ne semble pas en avoir fini de faire danser le monde entier puisque cette année encore, l’Allemand parcourra le monde s’arrêtant çà et là dans les plus reconnus des clubs et festivals, à l’instar du Weather ou du Dekmantel Festival. (Aline Cantos)

The Soft Moon, 16 mai à 00:15

Avec ses basses qui rampent comme des serpents sur une rythmik motorik dévastatrice, Luis Vasquez risque bien de plonger le public du festival Nuits Sonores dans une transe forcément obscure. Son projet The Soft Moon, mélange de post-punk, de psyché et d’indus, devrait réveiller la part d’ombre qui sommeille en chaque noceur, passé minuit ce 16 mai.
Armé d’un troisième album intitulé Deeper sorti chez Captured Tracks, Luis Vasquez et ses troupes sont loin d’adoucir la lune : avec eux, la nuit sera rythmée de cadences frénétiques, de guitares distordues et de voix sépulcrales qui se perdent dans la reverb. N’oubliez pas de porter un t-shirt noir. (Theo Chapuis)

Theophilus London, 15 mai à 00:30

Oui, le hip-hop sera représenté au festival Nuits Sonores. Et pas par n’importe qui. Theophilus London est une valeur sûre de la scène rap de Brooklyn, New York, là où il a grandi et fait ses armes.
À son actif, quelques mixtapes et deux albums : Timez Are Weird These Days (2011) avec Kanye West à la production, Karl Lagerfeld à la direction artistique (rien que ça) et Vibes (2014) produit, lui aussi, par Kanye. Ce dernier qui l’a récemment invité sur l’un des morceaux de ce début d’année 2015 et extrait de son prochain album, “All Day”.
Et même pour les non-amateurs de boom-bap, le hip-hop hybride de Theophilus devrait plaire. Entre new-wave et synthpop des années 80, le Trinidadien propose un rap alternatif teinté de pop-soul, d’électro et d’R’n’B. Un artiste à suivre, à écouter mais également à voir en live pour la qualité et l’originalité de ses prestations scéniques. (Rachid Majdoub)