Ryan Gosling en trois films

Ryan Gosling en trois films

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Ryan Gosling, en toute simplicité

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Par Louis Lepron

Publié le

Danny Balint ou le jeune néo-nazi

Depuis ses 11 ans, Ryan Gosling joue. Comédien au All New Mickey Mouse Club aux côtés de Britney Spears et de Justin Timberlake, il devient un acteur en devenir à peine la vingtaine passée : ce sera Danny Balint. L’histoire d’un juif new yorkais qui devient leader d’un groupuscule néo-nazi.
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Le regard sombre et l’esprit vif à la logique ratée de Danny Balint surprend : Ryan Gosling crève l’écran alors que, paradoxalement, il traverse une crise d’identité, dans la droite idéologique d’Edward Norton dans American History X, dans les salles trois ans plus tôt.

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Half Nelson ou le professeur désincarné

Six ans après Danny Balint, Ryan Gosling abandonne les habits de prédicateur dangereux pour investir le costume plus traditionnel de l’enseignant dans Half Nelson. Encore une fois, son rôle s’engage sur le terrain de la schizophrénie. Sur le terrain professionnel de Dan Dunne, tout va bien : brillant professeur d’histoire, il lutte pour que ses élèves en difficulté aient accès à la connaissance. En parallèle, sa vie privée est chaotique : son impuissance à modifier le monde l’empêche d’être heureux.
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Il retourne au crack mais se fait surprendre par un de ses élèves. S’engage alors une histoire d’entraide où les frontières entre élèves et maîtres sont brouillées. Cela lui vaudra une nomination méritée à l’Oscar du meilleur acteur en 2007.

Drive ou le mutisme en porte-étendard

2011 signe pour Ryan Gosling un chamboulement dans sa carrière : il devient connu du grand public. D’une, il apparaît dans une comédie attachante, Crazy Stupid Love, aux côtés de Steve Carrel et Emma Stone. De deux, Les Marches du pouvoir, lui qui incarne un jeune loup du camp démocrate, illustre sa capacité à faire de l’ombre à un acteur comme George Clooney.
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Mais c’est surtout Drive qui va contribuer à sa renommée mondiale. Dans les bras de Nicolas Winding Refn, il joue le rôle d’un cascadeur le jour et d’un chauffeur un peu louche la nuit qui officie pour la pègre. Mutique, son rôle lui colle à la peau. Il parle peu, est violent quand il le veut, super-héros quand il le faut. Dans ce film considéré comme un thriller néo-noir, l’acteur canadien exploite son personnage pour ne laisser paraître que le silence. Comme si son rôle le destinait, alors qu’il n’était pas le premier choix de Nicolas Winding Refn, à incarner Julian dans Only God Forgives.
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