James Bond : Nicolas Winding Refn, Christopher Nolan ou Sam Mendes ?

James Bond : Nicolas Winding Refn, Christopher Nolan ou Sam Mendes ?

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Par Thomas Andrei

Publié le

Avec Sam Mendes, le Bond emasculé

Dans Skyfall, on confirmait enfin que Bond était alcoolique et drogué. Pis encore, il ne parvenait pas à valider ses tests d’aptitudes physique et éprouvait des difficultés à s’accrocher à un ascenseur partant pour le dernier étage d’un building. Le naze. Fort heureusement pour la mémoire de Ian Fleming, le “plus célèbre des agents secrets” assurait toujours avec les filles.
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Avec un retour de Sam Mendes, le machisme de Bond pourrait en prendre un coup. Il ne tiendrait peut-être plus aussi bien l’alcool, vomissant ses tripes dans un troquet de Macao, et pire encore : il aurait du mal à conclure avec la gent féminine. Un 007 comme tout le monde, avec ses petits troubles de l’érection après quelques martini dry. Et un placement de produit Viagra en prime. Classe.

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Avec Christopher Nolan, James Bond rises

Dans le dernier volet de la saga, le “méchant”, incarné par un incroyable Javier Bardem tenait déjà plus du Joker que de Docteur No. Tiago Rodriguez, ou “Silva”, un hacker bisexuel peroxydé qui peut retirer sa mâchoire à volonté. Si le réalisateur de Memento dirigeait le prochain James Bond, tout partirait à vau-l’eau. Cilian Murphy, poulain de Nolan, se mettrait un sac en papier sur la tête comme dans Batman Begins et on se plongerait dans les rêves de 007 en mode Inception.
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Et il y aurait quelques soucis dans les songes de l’agent secret: des filles, des voitures, du gin, des filles, et des pensées érotiques bizarres avec Dame Judi Dench, qui incarnait M jusqu’alors. Un Fast ans Furious pour intéllos, en somme.

Avec Nicolas Winding Refn, James Bond arty

Premier élément, dans l’ouverture du film, il ne se passerait rien. Comme dans la demi-heure suivante d’ailleurs. Mais dans la fameuse “première partie” inhérente à chaque James Bond, Ryan Gosling – qui aurait logiquement repris le rôle – jouerait aux échecs seul, dans une prison turque. Avec un bouquin de Knut Hamsun taché de sang, probablement.
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Peu à peu, à cause d’une petite blonde en perdition, Bond, plus taciturne que jamais, reprendrait du service. Il raserait les sourcils de ses ennemis, enfoncerait des vices dans leurs oreilles, sur un air signé Moussorgski. Un 007 sanglant, détruisant tous les codes hollywoodiens. A la fin, l’agent du MI6 deviendrait fou et commanderait des jus de tomates au comptoir. Sans alcool mais avec une cuillère. Une révolution.
Cela dit, la véritable révolution serait qu’Idris Elba reprenne le rôle de Bond. Mais ça, on peut attendre.
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