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La Liberté guidant le peuple et autres histoires de vandalisme

La Liberté guidant le peuple et autres histoires de vandalisme

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Par Tomas Statius

Publié le

Des oeuvres vandalisées pour différentes raisons

Evidemment, ce n’est pas la première fois que ce genre de vandalisme arrive.

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  • 1 : Vandalisme pour raisons idéologiques

Avril 2011 : une photographie de l’artiste Andre Serrano, intitulée Piss Christ et qui voit un crucifix en plastique plongé dans de l’urine, est vandalisée dans un musée d’Avignon. Les auteurs de l’acte sont des “groupuscules catholiques intégristes proches de l’extrême droite, dont l’un, l’Institut Civitas” explique le blog du Monde de Thierry Savatier.
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  • 2 : Vandalisme pour raisons artistiques

Un an plus tard, c’est au tour du musée du Tate Modern à Londres. Un Russe a apposé un graffiti sur une toile de l’Américain Mark Rothko. Ici, aucune revendication idéologique, politique ou religieuse : c’est artistique et ça s’appelle le « Yellowisme » (ou “Jaunisme” en français). En gros, c’est un mouvement artistique qui se dit proche de celui de Marcel Duchamp, connu pour avoir signé un urinoir et l’avoir exposé en 1917.
Pour Vladimir Umanets, ce n’est «ni de l’art, ni de l’anti-art», « c’est un élément de la culture visuelle contemporaine, ce n’est pas un mouvement artistique ». Comprenne qui pourra. A The Observer, il expliquera :

Certains penseront que je suis fou ou que je suis un vandale, mais mon intention n’était pas de détruire (l’oeuvre) et d’en faire baisser la valeur, ou de faire une folie.

  • 3 : Vandalisme pour vandalisme pur et simple