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Vit-on les dernières heures de RapGenius ?

Vit-on les dernières heures de RapGenius ?

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Par Tomas Statius

Publié le

Il est évident que ces sites génèrent un énorme trafic et provoquent plus d’argent que l’on ne pense. Par exemple nous avons découvert que le site www.azlyrics.com se classe fréquemment parmi les 500 sites les plus populaires aux Etats Unis.

À voir aussi sur Konbini

  1. www.rapgenius.com (12.77%)
  2. www.lyricsmania.com (10.4925%)
  3. www.lyricstranslate.com (8.41%)
  4. www.stlyrics.com (6.76125%)
  5. www.lyricsreg.com (6.71375%)
  6. www.lyricstime.com (6.05125%)
  7. www.lyrster.com (5.675%)
  8. www.parolesBmusique.com (5.18%)
  9. www.kovideo.net (5.0975%)
  10. www.songonlyrics.com (4.86625%)

Alors que faire ?

Affaire RapGenius : de la généralisation d’une licence

Les sites de paroles de chansons auxquelles la N.M.P.A [acronyme de l’association américaine, NDLR] ne sont que des simples sites sur lesquelles les “lyrics” sont mises en ligne alors que Rap Genius appelle à la participation du public pour expliquer les textes ligne par ligne ainsi que des dizaines de milliers d’annotations et de modifications de la part des écrivains et des performers. Cette addition de “contextualisation” et de “sens” transforme une page plate en une experience interractive crée par une communauté de volontaires.

Il a par ailleurs déclaré avoir hâte de pouvoir en discuter de vive voix avec les autorités consacrées, horizon qui pourrait être plus proche que l’on ne le croit. La N.M.P.A a d’ores et déjà annoncé sa volonté d’attenter un recours légal à l’égard des 50 sites. À eux alors de se soumettre (supprimer le contenu non “licencié”) ou de se démettre.

Mise à jour : l’éclaircie pour Rap Genius

D’après un article de Billboard paru hier, le site auto-proclamé “Wikipedia du hip-hop” travaille depuis quelques mois déjà sur une “régularisation” du droit d’auteur. Ainsi toujours selon la même source, un accord a été trouvé entre RapGenius et Sony/ATV Music Publishing (accord qui demeurait secret) depuis quelques mois. Rappelons que l’entreprise représente 31% du “publishing” au niveau mondial.
Le magazine américain précise également que le site fondé par Tom Lehman, Mahbod Moghadam et Ilan Zechory chercherait à nouer de nouveaux accords avec d’autres mastodontes de l’industrie. Une décision qui comble le président de la N.P.M.A, David Israelite, qui s’est exprimé sur le sujet, tempérant les propos offensifs tenus il y a deux jours de cela :

Nous voulons juste que ceux qui génèrent des revenus grâce aux paroles des chansons soient en lien “commercial” avec les écrivains qui créent le contenu à la base de ces sites.

Un processus qui devrait néanmoins être assez lent en raison de la “fragmentation” du droit d’auteur : une même chanson peut avoir plusieurs auteurs et donc plusieurs “éditeurs”.