Netflix and Love : cinq séries à regarder à deux pour la Saint-Valentin

Netflix and Love : cinq séries à regarder à deux pour la Saint-Valentin

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Par Delphine Rivet

Publié le

On ne vous l’apprendra pas : dimanche, c’est la Saint-Valentin. La rédac vous donne quelques idées selon votre mood, pour passer une fin de soirée digne de ce nom sur Netflix, entre amoureux sériephiles.

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#1 Master of None, pour réfléchir sur votre vie de couple

Avec sa petite comédie d’auteur, Aziz Ansari s’interroge sur le racisme, l’héritage transmis par les parents, le sexisme… mais aussi et surtout, les relations sentimentales. Car notre héros, alter ego fictif de celui qu’il incarne, est un amoureux de l’amour.

Ce grand romantique se pose beaucoup de questions : à partir de quand les petits défauts de l’autre passent de “trop mignons” à “carrément insupportables” ? Est-ce que la routine, cette gangrène qui pourrit lentement mais sûrement les couples, est inéluctable ?

Et l’envie de se caser, est-ce vraiment le signe que l’on a baissé les bras et abandonné tout espoir de trouver mieux ? L’avantage, c’est qu’après le visionnage de Master of None, une fois l’abcès crevé, vous en sortirez plus forts… ou pas.

#2 The L Word, pour les filles qui aiment les filles

Attention, série caliente en vue. Les hommes sont priés de quitter la pièce, le male gaze sera sévèrement puni. Ce Sex and the City principalement destiné aux lesbiennes est, plus largement, LGBTQ friendly. La série a d’ailleurs autant de choses à dire qu’à montrer.

Car au-delà du discours queer et féministe – sa créatrice, Ilene Chaiken, a toujours rejeté l’idée que c’était une œuvre politique – The L Word ferait fondre un iceberg. Ses scènes ultra-explicites, des plus crues aux plus travaillées, redonneront un sacré coup de fouet à votre vie sexuelle.

#3 The Americans, pour inspirer vos soirées jeux de rôles

Si la mode des années 1980 n’est pas un deal breaker à vos yeux, cette série risque de vous donner quelques idées. Dangereuse et sexy, elle met en scène un couple d’agents russes qui poursuivent leur mission d’infiltration tout en se faisant passer pour des Américains ordinaires vivant dans une banlieue cosy.

Le jour, Philip et Elizabeth Jennings tiennent une agence de voyage tout ce qu’il y a de plus réglo. Le soir, c’est le festival des perruques, des prothèses et des fausses identités. Avec toujours, dans un petit coin de la tête, ce frisson qui parcourt l’échine : vont-ils se faire prendre ? Plus hot, tu meurs.

#4 Penny Dreadful, pour se recroqueviller à deux sous la couette

L’envoûtante Eva green

Dans son clip Thriller, Michael Jackson emmenait sa petite amie au cinéma voir un film d’horreur. Il avait tout compris ! Qu’y a-t-il de plus aphrodisiaque que deux corps, saisis par la peur, qui se rapprochent sous un plaid ?

Penny Dreadful, non contente d’avoir une poignée d’acteurs sexy en diable sous la main, est en plus une vénéneuse fable gothico-horrifique.

De la relation ambiguë qu’entretient le Dr Frankenstein avec sa créature, paternelle et pourtant presque charnelle, à la tension sexuelle à couper au couteau entre Vanessa Ives et Ethan Chandler, en passant par les explorations érotiques et morbides de Dorian Gray, Penny Dreadful saura vous titiller jusque dans les moindres recoins de votre âme.

#5 Spartacus, pour les amateurs de torses huilés

Tâtez-moi donc ce cuissot bien ferme.

A priori, une fresque romaine sur des gladiateurs assoiffés de sang et de gloire, ce n’est pas hyper compatible avec une soirée en amoureux. Pardon de vous contredire mais si vous voulez faire monter la température après le dîner de Saint-Valentin, c’est pourtant bien la série qu’il vous faut.

Sous ses airs d’épopée testostéronée (ce qu’elle est, assurément), Spartacus est en plus très loin des clichés hétéronormés que l’on associe généralement aux fictions guerrières et gore. À ce stade, c’est bien simple, on ne parle plus de “crypto gay” mais “d’obviously gay”.

Une belle ribambelle de mâles aux muscles bandés par l’effort, meurtris par le supplice des arènes, qui se retrouvent pour la troisième mi-temps afin de se badigeonner d’huile… *soupir*

Bonus non négligeable, la série, bien trop mésestimée (en partie à cause de ses débuts un peu laborieux) offre un excellent divertissement décomplexé et une narration qui se renforce considérablement au fil du temps.